Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 Terreur nocturne

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AuteurMessage
Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


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Localisation : Paris

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Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyDim 2 Avr - 19:06


Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis que la petite Lucy avait été retrouvée. Celle-ci était repartie en compagnie de ses parents pour Savannah. Tout semblait être redevenu normal à Genoa City. Tout sauf Deidre.
-         Elle refuse toujours de manger ?
Angelina hocha de la tête.
-         Je n’arrive pas à comprendre ce qui lui arrive. Le médecin ne trouve rien et Lucy est saine et sauve et elle ne lui en veut pas. Elle n’a jamais été ainsi.
-         Peut-être est-elle un peu jalouse de Lucy ? Il est vrai que les derniers jours avant son départ pour Savannah, Lucy ne cessait d parler de son cheval. Si jamais c’est le cas, lorsque nous serons établis à Los Gatos, je l’inscrirai dans un club équestre, si tu es d’accord ?
Angelina soupira.
-         Évidement je le suis si c’est ce qu’elle veut mais je pense que son malaise est plus profond.
-         Peut-être Gowan sait-il quelque chose que nous ignorons ?
-         Je lui ai demandé mais il affirme ne rien savoir de plus.
-         Et tu le crois ? Deidre et lui sont jumeaux. Depuis leur plus jeune âge ils sont complices l’un de l’autre.
-         Je le sais bien mais sans preuve du contraire je suis obligée de croire notre fils.
 
 

***
 
-         Deidre, que dirais tu si nous allions toutes les deux à New-York faire des achats pour ton futur petit frère ?
-         Papa vient avec nous ?
-         Papa ? Non : ce serait une journée entre fille.
-         Gowan ne sera pas là ?
-         Gowan n’est pas une fille, chérie. Dit Angelina en riant.
-         Alors ce serait juste toi, Eleonore et moi ?
-         Non, ce serait juste toi et moi. Eleonore restera à la maison avec Gowan et Papa.
-         Pourquoi ? Eleonore est une fille pourtant.
-         C’est vrai mais elle est encore trop jeune pour une telle journée mère fille. Tu verras ce sera super ! On va bien s’amuser, dit Angelina en déposant un baiser sur la joue de sa fille sans se rendre compte du malaise de la petite fille.
Cette nuit la fillette se réveilla en sueur et s’assit sur son lit avant de se rendormir sans pour autant trouver l’apaisement.
 

 ***
 
-         Chérie, es-tu certaine que ce soit prudent dans ton état de prendre l’avion ?
Angelina sourit aux attentions de Kevin.
-         Mon Amour, je suis enceinte non malade.
-         Je sais bien, mon cœur, mais New York est tout de même à deux heures d’avion. Tu pourrais faire tes achats sur internet.
-         Je pourrais oui, mais ce serait tellement moins amusant. Le bébé n’arrivera pas avant trois bonnes semaines, je pourrais ainsi passer un peu de temps seule à seule avec notre fille. Je l’emmènerai manger dans un petit restaurant italien à Greenwich Village où ils font des pattes comme nulle part ailleurs. S’il y a bien un endroit au monde où Deidre retrouvera son appétit c’est là-bas et puis il  y’a tellement de chose à New York que j’aimerais lui faire voir.
Deidre arrivée entre temps au salon entendit la fin de la conversation et se méprit sur les intentions de sa mère, quitta la pièce sans que l’on ne remarque sa présence.
Dans la salle de séjour, Kevin passa ses mains autour de la taille d’Angelina en souriant.
-         Des choses comme Broadway par exemple ? Le théâtre où sa mère se produira un jour.
Angelina se mit à rire et passa à son tour ses bras autour de la taille de Kevin.
-         On t’a déjà dit que tu avais une imagination débordante ? En cela notre fille ainée te ressemble bien.
Kevin l’embrassa.
-         Tu verras bien dès que j’aurai lancé ta carrière, ton nom apparaitra en enseigne lumineuse à l’entrée du théâtre et le public se précipitera pour t’entendre chanter. Tes concerts se joueront à guichet fermé.
-         Tu es fou à lier mais je t’aime.
-         Je t’aime, moi aussi.
Ce soir-là la fillette passa une seconde nuit sans dormir et lorsque enfin le sommeil eu raison d’elle, il fut troublé par une série de cauchemars où elle voyait sa mère l’abandonner dans une rue déserte, dans une ville inconnue et repartir sans elle.
 
 

***
 
 
Le lendemain matin, Angelina et Deidre se mirent en route pour l’aéroport tandis que Kevin resta à la maison avec son fils et la plus jeune de ses filles.
-         Dites-vous deux puisque votre mère et votre sœur sont en déplacement à New York et ne rentrerons que ce soir, que diriez-vous d’aller manger un browning au Neon Ecarlate et ensuite nous irions passer la journée au lac. Qu’en dites-vous c’est d’accord ? 
-         Oh oui alors ! dit Gowan.
-         Et pour toi, ma chérie, tu es d’accord aussi ?
La petite Eleonore qui savait à peine parler sourit à son père. Kevin sourit et souleva sa fille dans les bras pour l’habiller. Une heure plus tard la petite famille était en route pour une escapade.
À New York, Deidre qui avait tout oublié de son cauchemar s’amusa avec sa mère. Angelina était rassurée de voir que sa fille allait mieux. Du moins le croyait elle.
-         Je n’ai jamais vu autant de magasins de ma vie, dit la fillette.
-         New York est une grande ville et je voulais absolument venir ici avec ma grande fille. Bientôt nous n’en aurons plus l’occasion : ton petit frère va venir au monde et nous partirons vivre en Californie.
-         On ne reverra plus Grand-Père, Oncle Michael et Christine, Cassie et Colleen alors ?
-         Bien sûr que si nous les reverrons. Ton Oncle et Christine vont partir s’installer à Washington D.C, quant à ton grand père, il ne reste jamais sur place bien longtemps mais où qu’il soit nous irons le voir et il viendra aussi nous rendre visite. Idem pour nos amies Colleen et Cassie.
La journée s’écoula ainsi. Angelina fit différentes emplettes pour la naissance du bébé mais aussi pour le reste de la famille comprenant Kevinella et Pheasant. Profitant d’un moment d’inattention, tandis que la fillette était occupée à un autre rayon, Angelina en profita pour lui acheter différentes tenues pour la future rentrée scolaire. Gowan et elle allaient passer en 1st Grade. Avant de rentrer à la maison, Angelina cru bien faire en faisant prendre le métro à sa fille pour la première fois de sa vie. Bien mal lui en pris. La petite fille eut peur : très peur mais Angelina autant que Kevin le découvriront plus tard. Sur le coup la fillette se montra intriguée.
-         Tu te rends compte un peu de tout ce que tu auras à raconter à Papa et ton frère lorsque nous serons de retour à la maison ?
-         Est-ce qu’il y’a toujours autant de monde ?
-         Oui, chérie. New York est la plus grande ville de notre pays et il est plus facile pour eux de prendre ce moyen de transport plutôt qu’un autre.
La petite fille n’eut jamais autant peur qu’au moment où le train s’engouffra dans le tunnel. Tel un boomerang son cauchemar lui revint en mémoire pourtant elle prit sur elle afin de ne pas énerver sa mère, du moins le voyait elle ainsi.
 
 

***
 
-         Comment s’est passé cette journée mère-fille ?
-      Ce fut vraiment une superbe journée. Deidre et moi nous sommes amusées comme de petites folles. Elle fut très impressionnée par la foule. J’espère qu’un jour nous aurons l’occasion d’y retourner tous en famille.
-         Je compte bien assister à la Première de ma ravissante femme lorsqu’elle se produira à Broadway !
Angelina rit.
-         Tu es fou à lier, dit-elle en l’embrassant.
-         Si être fou à lier c’est être fou de toi alors oui, Votre Honneur, je plaide coupable. Je sous amoureux fou de ma ravissante épouse. Je l’aime comme au premier jour. Non, en réalité je l’aime encore plus. Oui je l’aime encore plus qu’au jour où je lui ai dit oui pour la vie, et je l’aimais déjà tellement.
Ils s’embrassèrent langoureusement.
-         À ce sujet, mon amour, j’ai une surprise pour toi, dit Kevin lorsque leurs lèvres se détachèrent.
-         Une surprise ? Quel genre de surprise, dit Angelina le regard brillant de joie.
Kevin se leva et alla chercher sa tablette et lui montra la photo du home studio terminé. Il la regarda attendant sa réaction. Cette dernière porta ses mains à sa bouche : ébahie.
-         Kevin, est-ce bien ce que je crois ?
-         Plus jamais tu ne seras en danger. Il y’a des caméras de surveillances aux quatre coins de la pièce plus à l’entrée menant à l’extérieur. J’ai également fait installé un système d’alarme ultra sophistiqué pas seulement au studio mais dans toute la maison. Tu n’auras plus rien à craindre : les enfants et toi serez toujours en sécurité dans notre maison.
Angelina eut les larmes aux yeux.
-         Je t’aime, Kevin.
-         Je t’aime, moi aussi, mon amour.
Kevin la regarda de plus en plus amoureusement.
-         Viens, dit-il en lui prenant la main afin de monter dans leur chambre où ils commencèrent à s’embrasser. Si tu savais comme je t’aime.
-         Je t’aime moi aussi, Kevin.
Ils s’embrassèrent derechef et commençaient à se déshabiller lorsque soudain…
-         Non ! Non ! Non ! Laissez-moi !
-         C’est Deidre !
Ils coururent dans la chambre de leur fille qui se débattait dans son lit : tout en sueur. L’un et l’autre s’assirent de chaque côté du lit essayant de réveiller la petite.
-         Deidre, ma chérie, c’est Mama, réveille-toi, mon trésor.
-         Je ne voulais pas. Non, je ne voulais pas. Mama, Papa !
-         Deidre, mon cœur, c’est Papa, réveille-toi !
Soudainement la petite s’apaisa, ouvrit les yeux et vit ses parents auprès d’elle.
-         C’est déjà l’heure de se lever ? questionna t’elle en voyant ses parents auprès d’elle.
-         Non, chérie, nous sommes encore en plein milieu de la nuit.
-         Qu’est ce vous faites dans ma chambre Mama et toi alors ?
Kevin et Angelina se regardèrent et comprirent que leur fille ne se souvenait plus de son cauchemar.
-         Tu as fait un cauchemar, chérie, dit sa mère.
-         Un cauchemar ?
-         Oui, ma chérie.
-         Je vous ai réveillé alors ? Je suis désolée. S’il vous plait, ne punissez pas pour ça. Je n’ai pas fait exprès.
-         Pourquoi te punirions nous ? Ce n’est rien, mon cœur, cela n’est en rien ta faute.
-         J’ai soif !
-         Je vais te chercher de l’eau et je reviens aussitôt, dit sa mère.
Kevin resta avec sa fille.
-         Mon cœur, durant ton cauchemar tu ne cessais de répéter que « tu ne voulais pas » Qu’est ce tu ne voulais pas, chérie ?
-         Je ne sais pas, Papa.
Quelques secondes plus tard Angelina revient avec un broc et un verre qu’il remplit.
-         Tiens, chérie !
-         Merci, Mama !
-         Rendors-toi à présent.
-         Fais de beaux rêves, dit son père en l’embrassant sur le front.
La fillette se rendormit paisiblement. Angelina et Kevin quittèrent la chambre et rendirent dans la chambre de Gowan qui dormait profondément. Ils allèrent ensuite dans la chambre d’Eleonore qui dormait elle aussi. Rassurés ils regagnèrent leur chambre.
-         Est-ce Deidre t’a dit quelque chose lorsque je suis descendue chercher de l’eau ?
-         Non, en fait elle ne se souvenait de rien.
-         Avons-nous des raisons de nous inquiéter, tu crois ?
-       Je ne pense pas. C’était juste un cauchemar : rien de plus. Intitule de lui donner plus d’importance que ça.
Angelina sourit.
-         Tu as probablement raison : ce doit être mon côté mère poule.
Kevin sourit.
-         J’aime ton coté mère poule, dit-il en l’attirant à lui.
-         C’est vrai ? dit-elle en le taquinant.
-         Bien sûr que c’est vrai, dit-il en prenant un air faussement offensé.
-         Prouve-le !
-         À vos ordres, Md Fisher !
Angelina éclata de rire : ce rire unique qui rendait Kevin totalement fou. Fou d’elle. Il la regarda avec des yeux enamourés. Leurs lèvres s’unirent et commencèrent à se déshabiller. Peu à peu ils furent nus. 
-         Tu es tellement belle.
-         C’est toi qui me rend aussi belle.
Kevin secoua la tête :
-         Je n’y suis absolument pour rien : c’est toi qui est magnifique !
Pour toute réponse Angelina l’embrassa. Ils échangèrent de longs baisers, leurs lèvres s'unirent, leurs langues se cherchant et jouant entre elles. Kevin caressa les seins d’Angelina, les embrassa, puis en mordit tendrement les mamelons...
Quand ils eurent fini, Angelina regarda Kevin et dit :
-         Promets-moi quelque chose.
-         Tout ce que tu voudras, mon amour.
-         Promets-moi que tu me feras toujours l’amour aussi intensément même lorsque je ne serai plus enceinte et même lorsque nous serons vieux : très vieux !
-         Ça, mon amour, c’est une promesse que j’aurais du mal à tenir, dit-il en prenant un air sérieux : j’aurais du mal à tenir parce que j’ai bien l’intention de faire encore mieux ! dit-il en éclatant de rire.
-         Chut, pas si fort, dit-elle en riant à son tour : tu risques de réveiller les enfants.
Ils s’embrassèrent et refirent l’amour une bonne partie de la nuit avant de s’endormir dans les bras l’un de l’autre.
 
 Dans les jours et les semaines qui suivirent tout en apparence semblait calme et paisible mais en apparence seulement : la petite Deidre n’allait pas mieux ; ces terreurs nocturnes revenant chaque nuit mais au petit matin elle les avait totalement oubliées.
 
 

***
 
 
Un matin Angelina fut saisi de violentes contractions. Elle se leva et couru aux toilettes. Kevin qui commençait à émerger se retourna dans le lit cherchant le corps maintenant bien dodu d’Angelina pour l’attirer jusqu’à lui mais trouva le lit vide. Il se redressa à présent totalement réveillé.
-         Angelina ! Chérie !
Cette dernière réapparue dans la chambre. Souriante.
-         Appelle Papa et demande-lui de venir garder les enfants : ton fils ne va plus tarder à venir au monde.
-         Quoi ? C’est déjà le moment ?
Angelina sourit.
-         OK, je vais sortir la voiture du garage, dit Kevin en se précipitant pour sortir de leur chambre.
 

***
 
Angelo arriva aussitôt alerté.
-         Ainsi ma Princesse va donner naissance à mon deuxième petit fils.
-         Papa, contrairement à mes deux autres grossesses je suis obligée d’accoucher à l’hôpital pour celui-ci. Je compte sur toi pour veiller sur les enfants et ne pas les laisser manger autant de bonbons qui le souhaitaient.
-         Mais je ne ferais jamais ça voyons !
-       Vraiment, dit Kevin ironique, pourtant il me semble me souvenir, la dernière fois où Angelina et moi vous avions confié les enfants, vous les avait laissé manger tellement de cochonneries qu’ils ont été malade durant deux jours.
-         Je n’ai pas le moindre souvenir d’une telle chose.
-         Nous si, répondit Angelina, son bras autour de la taille de Kevin dont le bras entourait les épaules d’Angelina.
-         Angelo, il est important pour la santé d’Angelina que rien ne vienne perturber sa sérénité alors si vous ne vous sentez pas capable de ne pas céder aux caprices des enfants dites-le nous maintenant et nous trouverons un autre baby sitter.
-         Kevin, mon garçon, ma Princesse et toi pouvez partir tranquilles : vos enfants, mes Petits Enfants sont en sécurité.
Kevin et Angelina sourirent.
-         Je vais charger le coffre de la voiture : je reviens tout de suite.
-         Je monte embrasser les enfants et je te rejoins.
 

***
 
 
Angelina entra dans la chambre de son fils et s’assit sur le rebord de son lit.
-         Mama va aller à l’hôpital.
-         À l’hôpital ? Pourquoi tu es malade ?
Angelina sourit.
-         Non, chéri, non je suis pas malade mais ton petit frère ne va plus tarder à venir au monde.
-         Tu vas partir longtemps ?
-         Deux ou trois jours pas d’avantage et lorsque je reviendrai, ton petit frère sera là.
-         Pourquoi il ne veut pas naitre à la maison comme Eleonore ?
Angelina sourit face à l’innocence de son fils.
-         Pas qu’ Eleonore, mon cœur. Deidre et toi êtes également venus au monde dans cette maison un soir de forte tempête.
-         Alors pourquoi tu ne fais pas pareil ? Je n’ai pas envie que tu t’en ailles encore une fois.
-         Je te le promets, chéri, cela ne sera pas très long. Grand père va vous garder tes sœurs et toi.
-         C’est vrai ? J’aime bien quand c’est Grand Père qui nous garde : il nous laisse toujours faire ce que nous voulons.
-         C’est bien ce que je crains, dit Angelina en soupirant avant de donner un baiser sur le front à son fils. Tache de te rendormir encore un peu : il est encore tôt.
Elle sortit de la chambre de Gowan et entra dans celle de ses filles qui dormaient encore. Elle se pencha sur chacune d’elle, leur donna un baiser et sortit rejoindre Kevin qui démarra la voiture.
 

***
 
 Lorsque Deidre se réveilla elle descendit à la cuisine et vit son grand père.
-         Grand père ? Où sont Papa et Mama ?
-         Mama est allé à l’hôpital parce que notre petit frère va arriver.
-         Et Papa où il est ?
-         Avec Mama, bien sûr sinon notre petit frère ne pourra naitre.
-         Comment tu le sais ?
-         C’est Mama qui me la dit. Elle est venue me dire au revoir avant de s’en aller.
La fillette reçu cette annonce comme un coup de massue : ainsi donc ses parents ne lui avaient pas pardonné sa chute et ne l’aimait plus, sinon ils lui auraient annoncé l’arrivée imminente de son petit frère.
 
 

***
 
À l’hôpital le travail n’avait pas encore commencé. Allongée, Angelina avait les pieds dans les étriers. Heureusement les exercices et conseils prodigués au cours des séances de préparation à l'accouchement et lors de ses précédentes grossesses permis d'acquérir une respiration plus efficace. Le rythme cardiaque du bébé et le rythme des contractions étaient surveillés grâce à l'installation du monitoring. Tout allé pour le mieux.
-         J’aurais tellement préféré accoucher chez nous : rien que toi et moi comme pour mes deux autres grossesses.
-         Je le sais bien, mon amour, mais peu importe le lieu où tu mettras au monde notre enfant : finalement tout ce qui compte est que vous alliez bien tous les deux.
Malgré la douleur Angelina sourit. Puis les contractions devenaient de plus en plus rapprochées et douloureuse. Le col de l’utérus était désormais totalement ouvert. Quelques heures plus tard Angelina donnait naissance à un petit garçon. Aussitôt son premier cri poussé il fut placé sur le ventre de sa mère tandis que Kevin coupa le cordon ombilical. Quelques heures plus tard le bébé fut ramené à ses parents. Au comble du bonheur, Kevin embrassa sa femme.
Angelina regarda son fils : un regard rempli de tendresse et de bienveillance.
-         Regarde-le, Kevin, regarde comme il est beau notre fils.
-         Cela va de soi puisqu’il te ressemble.
-         Tu veux dire qu’il nous ressemble.
-         OK, tu marques un point : il nous ressemble.
Kevin rit.
-         Merci, mon amour.
-         De quoi me remercie tu, dit-elle en souriant.
-         Merci pour tout ça : tout ce bonheur que tu me procure chaque jour. Merci pour Gowan, pour Deidre, Eleonore et Ewan. Mais aussi pour Kevinella et Pheasant. Merci pour notre famille, ma chérie.
Angelina sourit.
-         On revient de loin nous deux. Il y a encore seulement quelques années personne n’aurait parié à un seul dollar sur notre couple. Pas même nous, dit-elle en riant.
-         J’ai étais un abruti et j’ai failli passer à côté du bonheur.
-         Je t’aime, Kevin. Je t’aime plus que les mots peuvent le dire. Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé.
Pour toute réponse, Kevin l’embrassa.
 
 

***
 
Les jours, les semaines s’écoulèrent depuis la naissance d’Ewan. Les travaux de la maison en Californie étaient quasiment terminés. Kevin et Angelina, tout à leur bonheur d’être à nouveau parents ne se rendaient pas compte du mal-être de leur fille. Pourtant les terreurs de la fillette étaient loin d’être finies. 
Un matin de bonne heure, Kevin descendit en premier s’occuper du petit déjeuner pendant qu’Angelina s’était rendormie après avoir donné le biberon à Ewan. Il trouva Kevinella endormie aux pieds des escaliers. Étonné de voir sa chienne à cet endroit il s’adressa à elle.
-         Eh bien ma belle, Kevinella, que fais-tu là ? Pourquoi n’es-tu pas dans la chambre de l’un des enfants ?
-         Ouaf !
La chienne se leva et se dirigea vers la porte d’entrée.
-         J’ai compris, tu veux sortir c’est ça ? OK, le petit déjeuner attendra : on va aller faire un petit tour.
-          Ouaf !
En voulant déverrouiller la porte, Kevin fut surprit de constater que c’était déjà fait.
-         Tiens la porte n’est pas fermée à clé. J’étais pourtant sûr de l’avoir fait hier soir.
-         Ouaf !
-         Oui, je sais, tu es pressée. J’ai dû oublier de le faire c’est tout. Allez viens !
Mais le lendemain la même chose se produisit à une différence près c’est que cette fois se fut Angelina qui descendit en premier et à l’instar de Kevin, elle trouva Kevinella couchée au même endroit que la veille et tout comme Kevin cru à une envie pressante de la chienne.
Mais le surlendemain, durant la première partie de la nuit, il en fut de même mais cette fois elle croisa Kevin dans le hall qui réveillait à son tour par les pleurs de son fils descendit lui faire chauffer du lait.
Kevin qui ne vit pas au premier abord le non verrouillage de la porte voulut surprendre sa femme en venant par derrière pour l’embrasser.
Surprise mais ravie, elle se retourna pour l’embrasser en retour.
-         Je me suis réveillé en entendant Ewan pleurer puis j’ai réalisé que tu n’étais plus dans notre lit.
-         Je suis descendue faire chauffer son biberon mais apparemment il s’est rendormi. Par contre tu as encore oublié de verrouiller la porte. Deviendrais-tu, sénile, mon amour où mènerais tu une double vie et tu oublierais de refermer à clé après elle ? dit-elle sur un ton taquin en passant ses bras autour du cou de son mari.
Celui-ci lui répondit par un baiser tout en passant ses bras autour de la taille de sa femme.
-         J’ai la chance d’être le mari de la femme la plus merveilleuse au monde, je n’ai que faire d’une double vie, dit-il en l’embrassant amoureusement. Par contre que veut tu dire par encore ? Aurais tu déjà trouvé cette porte ouverte ?
-         Hier oui. Je me suis levée au petit matin pendant que tu dormais encore : je n’avais pas voulu te réveiller puisque ce fut toi qui lui avait donné le biberon de la nuit. J’ai trouvé Kevinella couchée au seuil de l’escalier. Je me suis dit qu’elle avait surement une envie pressante alors j’ai voulu la sortir mais au moment d’ouvrir la porte j’ai réalisé qu’elle n’était pas fermée à clé.
-         C’est bizarre il m’est arrivé exactement la même chose le jour d’avant.
-         Pardon ? Tu veux dire que…
-         Que c’est le troisième jour où notre porte d’entrée n’est pas fermée à clé.
-         Mais comment est-ce possible ? Kevinella n’a pas aboyé, l’alarme ne s’est pas déclenchée et rien ne semble avoir disparu.
-         En effet rien n’a disparu mais alors pourquoi cette porte était-elle ouverte ?
Soudain…
-         Non ! Non ! Non !
Puis des pleurs se succédèrent.
-         C’est Deidre, dit Kevin en se précipitant vers l’escalier avant d’atteindre la chambre de sa fille où il fut rapidement rejoint par Angelina et Kevinella. 
Il trouva sa fille assise sur son lit avec des yeux ouverts, effrayée, hurlant.
-         Deidre, chérie, c’est Papa.
Mais la petite fille n’entendit pas son père et se rendormit quelques minutes plus tard. Kevin lui donna un baiser sur son front sous le regard effrayé d’Angelina. Il jeta un coup d’œil à Eleonore qui dormait dans le lit voisin réveillait par les cris de sa sœur se mit à pleurer à son tour.
-         Papa ! Mama !
Kevin s’assit sur le lit de sa fille et la prit dans ses bras tout en lui caressant les cheveux.
-         Tout va bien, ma chérie, Deidre a dû faire un cauchemar. Rendors-toi.
-         Papa, monstres lit.
Kevin se pencha sous le lit et fit mine de chasser les monstres.
-         Voilà, mon bébé, les monstres sont partis : Papa les a chassés. À présent rendort toi dit-il en lui donnant un baiser sur son front.
-         Histoire dodo ?
-         Bien sûr, mon cœur. Il était une fois…
Inquiète d’avoir vu sa fille comme ça, Angelina était allée voir ses fils qui dormaient paisiblement. En sortant de la chambre des garçons elle regagna sa chambre où elle fut rejointe par Kevin.
-         Elle s’est rendormie, dit-il en regagnant leur lit. Comment vont les garçons ?
-         Ils vont bien. Ils dorment. Mon Dieu, Kevin, qu’est-il arrivé notre bébé ? Elle était si terrifiée avec ses grands yeux ouverts. Je ne l’avais encore jamais vu comme ça.
-         Je sais : elle a dû faire un cauchemar. Mais c’est fini maintenant elle dort paisiblement et tu devrais dormir aussi : il est déjà tard et Erwan risque de se réveiller tôt demain matin. Allez, viens, dit-il en l’attirant vers lui en passant son bras autour du cou d’Angelina tandis qu’elle posa sa tête contre le torse nu de son mari.
 
 

*** 
 
La nuit s’acheva sans autre embuche. Blottit dans les bras de son mari, Angelina réussit tant bien que mal à s’endormir mais celui-ci ne put fermer l’œil de la nuit, inquiet d’avoir vu sa fille dans cet état.
Au petit matin, Angelina se réveilla et lui donna un baiser sur ses lèvres.
-         As-tu pu dormir un peu ?
-         Je te mentirais si je te disais oui.
Elle se redressa et l’embrassa.
-         Qu’arrive-t-il à notre bébé, Kevin ?
-         Je l’ignore. Ces derniers temps, j’ai failli à mon devoir de père trop occupé que j’étais avec notre prochain déménagement, le démarrage de la Startup et la naissance de notre fils. J’ai négligé nos autres enfants.
-         Mais non, ne dit pas ça. Tu es un excellent père et nos enfants t’adorent mais tu n’es pas superman. Tu ne peux pas tout faire en même temps.
-         Toi et les enfants êtes ma priorité.
-         Je sais, dit-elle en l’embrassant.  Mais tu dois aussi penser à toi mais aujourd’hui place à la famille : que dirais tu de passer cette journée en famille au bord du lac et à notre retour nous pourrions faire un saut au Neon Ecarlate. Avec un peu de chance nos amis seront tous là et nous pourrons leur dire au revoir.
Kevin sourit.
-         C’est une excellente idée, dit-il en l’embrassant.
-         Je m’occupe des enfants et du petit déjeuner. Repose en attendant, dit-elle en lui donnant un rapide baiser sur ses lèvres.
Angelina s’occupa en priorité du bébé et fait sortir Kevinella, laissant ses ainés dormir un peu plus, puis elle alla réveiller Gowan qui bondit de joie à l’idée de passer la journée au lac.
-         Est-ce Deidre vient aussi ?
-         Évidement Deidre sera là c’est quoi cette question ?
-         Pour rien juste comme ça.
Angelina se doutait que son fils ne disait pas tout mais ne voulut pas insister pour le moment.
-         Habille-toi pendant que je réveille tes sœurs. Le petit déjeuner est prêt.
Angelina alla réveiller ses filles. La petite Eleonore bondit de joie.
-         Kella aussi ? dit-elle faisant allusion à Kevinella.
-         Bien sur Kevinella vient aussi : elle fait partie de la famille Fisher.
-         Et Sant ?
-         Non, mon cœur, Pheasant est un petit chat et elle risquerait de se perdre : elle sera mieux à la maison.
Puis Angelina se tourna vers Deidre.
-         Et toi, ma chérie, tu es contente de passer cette journée en famille ?
-         Papa vient aussi ?
-         Bien sûr, Papa sera là : c’est la journée de la famille Fisher.
-         Ça n’existe pas la journée de la Famille Fisher, dit Gowan qui avait tout entendu.
-         Bien sûr que si cela existe : tiens regarde c’est écrit la : journée de la famille Fisher, dit Kevin en prenant un stylo et griffonnant quelque chose sur le calendrier.
-         Je propose un pacte, dit Angelina, tous les ans à cette même date notre famille se réunira et ceux quel que soit l’endroit où nous trouverons sur la planète nous nous retrouverons pour passer cette journée en famille.
-         C’est une excellente idée, chérie.
 
La journée se passa sans ennui mais le temps se gâta et tourna rapidement à l’orage. Le ciel s’assombrit, des gros nuages noirs apparurent, le tonnerre puis les éclairs et la pluie. Il fit nuit en plein jour. Ewan se mit à pleurer ainsi qu’Eleonore. Kevinella gronda puis se mit à aboyer.
Angelina, Ewan dans ses bras tenta de la rassurer tandis que Kevin s’occupait d’Eleonore.
-         Bien, les enfants, nous allons marcher à quelque mètres les uns des autres jusqu’à la voiture pour nous abriter. Une fois l’orage passé nous reprendrons la route jusqu’à chez nous.
Il prit Eleonore dans ses bras s’assurant que la tête de la petite fille ne dépassait pas ses épaules. Heureusement pour elle, Angelina avait son sac porte bébé qui permettait à Gowan d’avoir le visage contre le corps de sa mère.
-         Gowan, Deidre, vous allez marcher devant mais ne restez pas trop à côté l’un de l’autre.
Ils firent à peine quelques mètres que soudain ils entendirent un énorme fracas : la foudre venait de s’écraser sur un arbre à peine quelques mètres provoquant le sciemment de l’arbre.
Toute la famille resta pétrifiée quelques minutes.  
-         Nous l’avons échappé belle, dit Angelina dans un murmure qui n’échappa pas à Kevin.
-         Monte dans la voiture avec Eleonore et Ewan, je m’occupe des grands.
-         Ça va aller, Papa, je n’ai pas peur, dit Gowan, voulant se montrer brave.
Kevin sourit.
-         Alors monte dans la voiture avec Mama, ta sœur et ton frère.
Angelina regarda Kevin qui du regard compris ce que sa femme voulait dire.
-         Deidre, nous n’attendons plus que toi. Kevinella, monte dans la voiture toi aussi.
Mais Deidre ne bougeait pas.
-         Deidre ? Nous t’attendons.
Tel un zombie la petite fille monta dans la voiture.
-         Et si tu nous chantais une chanson ? dit Kevin à sa femme.
Sachant où il voulait en venir, Angelina ne se fit pas prier et se mit à chanter une vielle chanson indienne.
Lorsque enfin la voiture entra à Genoa City, Kevin bifurqua en direction du Neon Ecarlate. 
Colleen se trouvait avec Dylan avec lequel elle était réconciliée et Cassie avec Chance Chancellor : revenu en ville reprendre les rênes de Chancellor Industrie et sortait depuis peu avec Cassie Newman.
Angelina entra en premier avec Ewan.
-         Hey mais qui vois je là, dit Colleen en prenant Ewan dans ses bras.
Cassie à son tour alla vers le bébé sous le regard amusé de Dylan et Chance.
Kevin entra à son tour avec Eleonore dans ses bras, suivi des deux grands.
-         D’où venez-vous comme ça, dit Chance en les voyant tous décoiffés et le pelage de la robe de Kevinella mouillé.
-         Nous venons d’échapper à la foudre. Nous sommes partis passé la journée près du lac quand soudain le ciel s’est obscurci et la pluie n’a plus tarder. La foudre est passée à quelque mettre de nous.
-         C’est effroyable ! Je vous offre un café bien noir comme vous l’aimez : c’est la maison qui offre. Quant à vous les enfants un bon chocolat au lait vous fera le plus grand bien.
-         C’est gentil, Dylan, mais nous ne faisions que passer. En fait nous espérions vous trouver tous ici car nous sommes venus vous faire nos adieux. Nous partons à la fin de la semaine.
-         Déjà ? fit Colleen déçue. J’avais espéré qu’après la mort de Devon vous auriez changé d’avis.
-         Moi aussi, dit Cassie tout en jouant avec Ewan qu’elle venait de prendre dans ses bras.
-         C’est mieux pour la carrière de Kevin : les plus grandes startups sont situées sur la Silicon Valley.
-         Et je pourrai ainsi lancer la carrière d’Angelina. Bientôt elle passera de partout : sur internet, à la radio, la télévision et donnera des concerts à travers tout le pays voire le monde ! dit Kevin en souriant sans se rendre compte qu’il venait de rajouter au stress de sa petite fille.
Pourtant leurs quatre amis sourirent.
 
 

***
 
 
Le soir venu dans le silence bienfaisant de leur chambre à coucher, blottit l’un contre l’autre Angelina et Kevin discutaient ensemble.
-         Je suis contente pour Cassie. Chance m’a l’air d’un gentil garçon. Il accepte la stérilité de Cassie et envisagent l’adoption.
-         C’est une bonne chose en effet. Un mariage Newman-Chancellor sera un évènement mondain pour Genoa City.
-         J’imagine. Cassie aimerait que je sois sa Demoiselle d’Honneur. Chance prendra son frère comme témoin.
-         J’accepterais à une condition : que tu ne partes pas avec le témoin du marié.
Angelina éclata de rire et l’embrassa.
-         Tu es bête.
-         Je t’aime, dit-il en souriant
-         Je t’aime moi aussi.
 
 

***
 
Dans la chambre voisine Deidre se tournait et retournait dans son lit revoyant les images de la foudre tombant sur leurs pieds.
 
 

***
 
Le lendemain soir, dans le salon, Kevin était occupé avec son ordinateur à fignoler son projet lorsque Angelina arriva par derrière et lui retira son ordinateur des mains. Celui-ci sourit, se retourna, lui prit la main et la fit basculer sur ses genoux avant de l’embrasser de plus en plus passionnément.
-         Il vaut mieux que je m’arrête là sinon je pourrais te faire l’amour non-stop pendant quarante-huit heure au moins.
-         Qu’attends-tu ? dit-elle entre deux baisers.
Kevin la regarda : surpris.
-         J’ai vu le médecin ce matin : tout est remis en place. Nous pouvons refaire l’amour dès que j’en aurais envie et j’en ai justement très envie, dit-elle entre deux baisers.
-         Tu en es sure ?
-         Sure et certaine. Embrasse-moi, mon amour.
Kevin la bascula sur le dos et la regarda dans les yeux.
-         Si tu savais comme je peux t’aimer.
-         Moi aussi, moi aussi, je t’aime.
Il posa ses lèvres sur les siennes et commença à l’embrasser avant de déboutonner le chemisier d’Angelina tandis qu’elle déboutonnait sa chemise à carreau. Puis Kevin s’allongea sur elle et commença à dégrafer le soutien-gorge d’Angelina qui écarta ses jambes, lorsque soudainement ils sentirent tous les deux un courant d’air froid qui venait de l’extérieur et qui brisa leur élan. Kevin se redressa.
-         Tu as senti ce courant d’air ? D’où cela peut-il provenir ?
-         Oh mon Dieu, Kevin ! dit Angelina qui s’était redressée également et regardait vers la porte d’entrée.
Le visage de Kevin changea de couleur et sauta sur ses pieds. Deidre, les grands yeux ouverts, le regard perdu dans le vide paraissait ne rien voir. Son visage était inexpressif et sa déambulation lente. Elle se dirigea vers la porte d’entrée, l’ouvrit puis fit demi-tour en direction de l’escalier qui menait à sa chambre avant de remonter dans son lit.
Angelina qui mit quelques minutes avant de se rhabiller rejoignit Kevin qui avait suivi sa fille devant la porte de sa chambre.
-         Mon dieu, Kevin, que se passe-t-il ?
-         Je l’ignore.
Kevin était blanc comme un linge.
-         Elle a ouvert la porte puis est remontée dans sa chambre mais toujours les yeux grands ouverts jusqu’à ce qu’elle se remette au lit. Je commence à comprendre pourquoi l’alarme n’a jamais fonctionnée jusqu’ici et pourquoi Kevinella n’a jamais aboyé.
Angelina entra dans la chambre de leur fille et trouva Kevin assis au chevet de leur fille qui à présent dormait paisiblement avec toujours son chat couché en boule à sa tête et Kevinella à ses pieds.
Kevin les caressa et dit à voix basse.
-         Elle dort maintenant, viens, Chérie, laissons-la dormir.
-         J’aimerais rester encore un petit peu, voir si cela ne se reproduit pas.
Un quart d’heure plus tard Deidre dormait toujours aussi paisiblement.
-          Viens, mon amour, laissons-la dormir. Kevinella, Pheasant, faite attention à votre petite maman, dit-il en grattouillant la tête de sa chienne qui semblait avoir compris les recommandations de son humain.
Ils sortirent tous deux de la chambre de leur fille.
-         Qu’arrive à notre enfant, Kevin, dit Angelina lorsqu’ils furent dans l’enceinte de leur chambre à coucher. C’était si affreux de la voir comme ça : son regard vide marchant, marchant comme…
Angelina ne put continuer sa phrase.
-         Comme une somnambule, dit Kevin d’une voix qu’il voulait ne laisser transparaitre aucune émotion, mais Angelina connaissait suffisamment son mari pour savoir que lui aussi était inquiet pour leur petite fille.
Angelina passa ses bras autour de la taille de Kevin et mit sa tête sur son épaule.
-         Peut-être est-ce passager ?
Mais le lendemain et la semaine qui suivit la même scène se déroula. Angelina et Kevin était de plus en plus inquiet pour leur enfant même si celle-ci ne semblait se rappeler de quoique ce soit dans la journée.
Malgré tout le départ pour Los Gatos se précisait. Michael qui vivait désormais avec Christine étaient sur le départ eux aussi pour Washington DC, vinrent dire au revoir à Kevin et Angelina.
-         Cela va faire tout drôle que chacun de nous vive d’un bout à l’autre du pays, dit Angelina en souriant.
-         C’est donc officiel ? Vous quittez donc définitivement Genoa City ?
-         Officiel oui. dit Kevin.
-      Une nouvelle vie s’annonce pour les Baldwin-Fisher apparemment. Une vie loin de Genoa City et tous ses problèmes. Même si elle représentera toujours une part importante dans nos vies à tous les quatre, enfin pour Kevin et moi du moins puisque c’est là où nous nous sommes rencontrés, où nous sommes tombés amoureux et sont nés nos enfants.
-         Pour Michael et moi il est en de même. Je vivais déjà à Genoa City depuis mon adolescence et où j’ai connu Danny Romalotti. D’ailleurs j’étais mariée avec lui lorsque j’ai rencontré Michael il a été mon mentor.
-         J’étais loin d’être un enfant de cœur à ce moment-là.
-         Je sais, Kevin m’en a parlé mais l’essentiel est que tout se soit bien terminé. Après toutes ces années vous avez fini par vous retrouver.
-         Je suis content que tu sois devenue ma belle-sœur. Kevin a beaucoup de chance de t’avoir.
-         C’est moi qui en est, dit-elle en souriant.
Kevin l’embrassa.
-         Oncle Michael ! Christine !
-         Deidre ! Comment va ma nièce préférée, dit Michael lorsque la petite fille lui sauta dans les bras.
-         Je croyais que tu étais fâché contre moi et c’est pour ça que tu ne venais plus.
-         Il n’y a aucune raison pour que je sois fâché après toi, c’est juste que j’avais beaucoup de choses à faire. Christine et moi allons vivre à Washington DC.
-         Alors on ne vous reverra plus, dit Gowan ?
Michael reposa sa nièce au sol. Ce fut Christine qui répondit à l’enfant.  
-         Nous nous verrons plus aussi souvent qu’avant mais nous nous reverrons quand même. Vous viendrez nous rendre visite, je vous ferai visiter le Capitole, c’est le bâtiment qui abrite le Congrès des États-Unis, c’est là où toutes nos lois sont décidées et votées. Nous prendrons le United States Capitol Subway System pour nous rendre du Capitole au Senat et à la Chambre des représentants. Je vous ferai voir également la Maison Blanche qui est la maison où habite le Président des États Unis d’Amérique.
-         C’est vrai ? Ça va être super, dit Gowan.
Christine continua à énumérer toutes les choses passionnantes à découvrir à Washington mais en entendant Christine évoquer le mot « métro » l’esprit de la petite Deidre revint quelques semaines plus tôt lorsque et mère et elle étaient allées à New-York et avaient pris le métro. Elle se souvint à quel point elle avait eu peur dans ces tunnels plongés dans le noir, de toute cette foule d’inconnu et aussi et surtout à quel point elle avait eu peur que sa maman l’abandonne parce que elle avait été méchante avec sa cousine Lucy mais aussi avec eux car elle s’était fait mal en se tordant la cheville ce qui mit en colère son papa. Mais personne ne se rendit compte du mal être de la petite fille.
Le soir venu elle poussa des cris de terreurs qui réveilla toute la maison. Angelina se précipita dans la nursery et prit Ewan dans ses bras qui pleurait toutes les larmes de son corps avant de retrouver ses autres enfants tandis que Kevin couru à la chambre de Deidre assise sur son lit, en nage, les yeux écarquillés, hurlant et se débattant.
-         Deidre, mon bébé, c’est Papa. Tout va bien, ma petite chérie, calme toi.
Mais l’enfant n’entendit pas son père et continua à se débattre avant de se recoucher.
Pendant ce temps-là, Angelina tentait tant bien que mal de rassurer ses autres enfants.
-         Qu’est-ce elle a Deidre, Mama ?
-         Je ne sais pas, Chéri.
-         Je l’ai vu l’autre jour marcher dans le couloir en pleine nuit. Elle avait les yeux ouverts mais quand je lui ai parlé elle ne m’a pas répondu.
-         Quand l’as-tu vu ?
-         Je ne sais plus, un jour de la semaine dernière. J’étais descendu pour boire un verre d’eau et je l’ai vu.
-         Pourquoi ne nous as-tu rien dit à ta mère ou moi, demanda son père qui venait de rentrer le visage défait.
-         Je croyais que c’était un jeu.
-         Un jeu ? Tu vois ta sœur déambuler les grands yeux ouverts, tu lui parles elle ne répond pas et tu ne nous le dis pas ?
-         Le lendemain j’ai parlé à Deidre elle ne s’en souvenait pas du tout. Alors je me suis dit que ce n’était pas grave et je n’ai rien dit.
-         Ce n’est pas à toi de décider de ce qui est grave ou non ! dit Kevin très sèchement ce qui eut pour effet d’effrayer Gowan qui regarda son père.
-         Pardon, Papa !
Le regard d’Angelina passa de son mari à son fils puis de son fils à son mari et malgré le ton employait elle comprenait que Kevin n’en voulait pas à leur fils.
-         Kevin, je peux te parler ? Gowan, surveille ton frère et ta sœur. Papa et moi on revient.
-         Comment va-t-elle ?
-       Elle s’est rendormie, enfin rallonger devrais-je dire car elle dormait mais ne me reconnaissait pas ni ne m’entendait.
-         Je passerai l’embrasser. Mais, Chéri, tu n’as pas été très tendre avec notre fils. Deidre et sa sœur : sa sœur jumelle et il s’inquiète pour elle. Il n’a pas compris que c’était grave. S’il te plait pardonne lui. Va lui parler !
Kevin regarda Angelina surprit.
-         J’ai été si dur que ça ?
Angelina sourit.
-         Je suis désolé, je ne voulais pas être cruel : je venais de passer un moment difficile avec notre petite fille, c’était si dur de la voir ainsi. Je ne me suis pas rendu compte.
-         Je le sais, mon amour, mais ce n’est pas à moi qui faut le dire. Gowan est si triste. Cela t’est déjà arrivé de le gronder mais là il savait qu’il avait fait une bêtise. Ce qui n’est pas le cas içi. Il n’a pas pris en compte la portée de la gravité. S’il te plait, mon amour, va lui parler.  
Kevin la serra dans ses bras et l’embrassa.
-         Que ferais-je sans toi ?
Angelina rit.
-         Je n’en sais rien mais je ne te laisserai jamais le savoir, dit-elle en lui donnant un baiser.
-         Je monte voir Gowan.
-         Et moi je vais voir Deidre.
Kevin entra dans la chambre de Gowan et s’assit sur son lit. Le petit n’osa pas parler. Kevin prit la parole en premier.
-         Je suis désolé, chéri, je ne voulais pas te faire peur. Je n’aurais pas dû te crier dessus comme je l’ai fait.
-         Je croyais vraiment que c’était un nouveau jeu que Deidre avait inventé. Je ne savais pas que c’était grave.
-         Je sais, mon cœur. Est-ce tu veux bien pardonner à ton vieux père ?
Gowan sourit et jeta ses petits bras autour du cou de son père.
-         Bien sûr, Papa !
Le lendemain dans la journée tout paraissait être rentré dans l’ordre. Personne ne fit allusion à ce qui s’était passé la nuit dernière même si Angelina et Kevin demeuraient inquiets ils faisaient de leur mieux pour ne rien laisser paraitre.
-         J’ai une bonne nouvelle pour vous, les enfants, je devrais dire pour nous parce que cela concerne toute la famille : les travaux dans notre nouvelle maison sont finis, il ne reste plus qu’à attendre que la peinture soit sèche et nous pourrons emménager dans quelques jours.
-         C’est vrai, Papa ?
-         Oui, Gowan c’est vrai de vrai !
-         J’aurais ma propre chambre ?
-         Ta mère et moi te l’avons promis.
-         Mickey et Minnie ? dit Eleonore.
-       Oui, chérie, nous pourrons aller voir Mickey, Minnie, la Reine des Neige, Blanche Neige, Tigrou et bien d’autre encore.
Tout en répandant Angelina prit sa fille dans les bras tandis qu’Ewan était tranquillement dans son transat.
Seule Deidre ne disait rien. Angelina et Kevin s’en rendirent compte mais croyant bien faire ne voulurent pas lui poser de question.
-         Ça va être super ! dit Gowan fou de joie à l’idée d’avoir sa chambre. Tu viens, Deidre, on va jouer avec mon train électrique. Kevinella, tu viens aussi ?
-         Ouaf ! fit la chienne en sautant du sofa pour suivre les enfants.
-         Je vais jouer avec ma poupée et Pheasant, dit Eleonore.
-     Eh bien, fit Kevin en passant ses bras autour de la taille d’Angelina, on dirait que ce déménagement fait des heureux.
-         C’est vrai concernant Gowan et Eleonore mais Deidre n’a pas dit un mot.
-         Tu pense qu’elle n’est pas heureuse de partir d’ici ?
-         J’n’en sais rien. La première fois que nous en avions parlé ni elle ni Gowan n’étaient ravis parce qu’ils ne pourraient plus faire de boules de neige en hiver mais tellement de chose se sont passées depuis lors.
-         Et si tu refaisais une sortie mère-fille avant notre départ ? Cela pourrait pousser notre fille à s’ouvrir à toi et te dire exactement ce qu’elle éprouve.
-         Cela me semble une bonne idée. Nous pourrions faire les boutiques, aller au planétarium, Deidre est passionnée par les étoiles, les planètes, même si elle encore très jeune notre fille adore ça. 
-         Je sais oui, dit-il en déposant un baiser sur les lèvres d’Angelina, et vous pourriez aller à Pier Park faire un tour sur la grande roue.
-         C’est une excellente idée, ce sera une journée mère fille inoubliable.
-         Cela me donne envie de venir avec vous.
-         Pourquoi ne ferions-nous pas ? Nous pouvons demander à Molly de venir garder Ewan et nous passerons cette journée en famille. Je suis certaine que Gowan et Eleonore adoreraient monter sur la grande roue.
-         Lorsque nous serons en Californie, nous irons faire un tour à Santa Monica, mais demain, mon Amour, ce sera une journée mère fille. Deidre a besoin de toi.
-         Si je ne te connaissais pas aussi bien je dirais que tu cherches à te débarrasser de moi, dit-elle en souriant.
-         Qui moi ? Mais quel drôle d’idée ?
-         Kevin Fisher, qu’est ce tu as derrière la tête ?
-         Vous le saurez bien assez tôt, Md Fisher.
-         Alors j’ai raison, tu mijote bien quelque chose.
-         Ça se pourrait, dit-il tout en l’embrassant.
Angelina sourit.
-         Si tu savais l’effet que tu exerces sur moi, dit-il en murmurant.
-         Tu as le même sur moi.
Kevin l’embrassait et ils tombèrent tous deux sur le sofa lorsque Angelina revint à elle.
-         Chéri, j’ai envie de toi autant que tu as envie de moi mais les enfants peuvent descendre à tout moment.
Kevin se redressa tout en reboutonnant sa chemise qu’Angelina avait commencé à déboutonner.
-         C’est partie remise, je te promets dès que les enfants dormiront je serai tout à toi et rien qu’à toi.
-         J’ai hâte d’y être.
-         Moi aussi, dit-elle en lui donnant un baiser.
-         Allez viens, allons annoncer la bonne nouvelle à notre fille.
Kevin prit Ewan dans ses bras et monta à l’étage en compagnie d’Angelina. Ils entrèrent dans la salle de jeu.
-         Ça va vous deux ?
-         Papa, Mama, vous voulez jouer avec nous ?
-         Oui, plus tard, Gowan, pour le moment nous avons une nouvelle pour ta sœur. Demain, chérie, nous passerons toute la journée ensemble. Nous ferons une sortie mère fille comme la fois où nous sommes allées à New-York.
-         Est-ce nous allons encore à New-York ?
-      Non pas cette fois ci : nous irons simplement à Chicago faire les boutiques mais pas seulement, nous irons au Planétarium et nous montrons sur la grande roue. Nous allons bien nous amuser.
-         Gowan peut venir aussi ?
-         Mama a dit que c’était une journée mère-fille, je suis pas une fille.
-         Et Eleonore ?
-        Pas cette fois ci. La prochaine fois peut être mais cette fois j’aimerais passer une journée complète avec ma grande fille.
-         Gowan, lorsque nous habiterons en Californie, nous prendrons l’avion pour aller au parc d’attraction de Santa Monica.
Les yeux de Gowan s’illuminèrent.
-         C’est vrai, Papa ?
-         Bien sûr !
 
 

***
 
Cette nuit-là pendant que ses parents s’occupaient des derniers préparatifs pour le grand départ, Deidre fit derechef une crise de somnambulisme. Elle se leva de son lit, descendit les marches des escaliers, suivi comme à son habitude par son fidèle compagnon Kevinella, ouvrit la porte mais cette fois sorti dehors quand soudain…
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