St Valentin

Plusieurs semaines s’écoulèrent sans que rien d’extraordinaire ne se passa. Une fois n’était pas coutume Genoa City ressemblait à un long fleuve tranquille.
Le petit Graham grandissait et devenait de plus en plus souriant pour le plus grand bonheur de ses parents. La St Valentin arriva. Tout Genoa City était décorée aux couleurs de cette fête. Angelina et Kevin s’apprêtait à célébrer leur première St Valentin en tant que couple mais aussi leur première sortie en amoureux depuis la naissance de leur fils.
-         Tu es magnifique, ma chérie.
Angelina qui se regardait dans le miroir se retourna et sourit. Pour l’occasion elle portait une robe moulante rose poudré en dentelle avec un super décolleté.
-         Si quelqu’un m’avait dit un jour que je passerais la St Valentin avec toi en étant ta femme et la mère de ton fils, je lui aurais certainement dit d’aller se faire soigner. Car jamais en étant éveillée, je n’aurais imaginé un jour devenir ta femme. Je veux dire vraiment ta femme dans tous les sens du terme.
-         Cela prouve qu’il faut toujours croire en nos rêves.
-         Je t’aime, Kevin.
-         Je t’aime, moi aussi.
Kevin plaqua ses lèvres sur les siennes et l’embrassa.
-         Qu’est ce tu tentes vainement de cacher ? dit-elle regardant les mains de Kevin qui tentait maladroitement de cacher. Il sourit et lui tendit un écrin à bijou.
-         Kevin, qu’est-ce c’est ?
-         Ouvre-le !
Angelina ouvrit le boitier. Angelina resta bouche bée.
-         Kevin ! il est magnifique, mon amour. Je l’adore ! 
À l’intérieur du coffret se trouvait un collier en or doré avec un pendentif cœur couleur trois or.
-         Je voulais quelque chose qui puisse réellement exprimer ce que j’éprouve pour toi mais je n’ai rien trouvé de mieux que ce cœur. Mon cœur. Il t’appartient, aujourd’hui et pour toujours. Angelina, je t’aime.
-         Je t’aime, moi aussi.
Ils s’embrassèrent derechef.
-         Tu veux bien le mettre à mon cou ?
-         Bien sûr !
Angelina se tourna tandis que Kevin lui enfilait le collier. Elle le regarda et porta ses mains dessus. Les larmes lui montèrent aux yeux quand elle se retourna vers son mari.
-         Il est magnifique, mon amour : vraiment magnifique !
-         Pour moi c’est toi qui es magnifique. Angelina, je t’aime.
-         Je t’aime aussi, Kevin.
Après s’être embrassés, elle dit :
-         J’ai moi aussi quelque chose pour toi. J’espère qu’il te plaira.
Angelina lui tendit un paquet emballé d’un joli ruban. Kevin le détacha. Il se trouva en présence d’une boite. Il regarda Angelina qui sourit. Il l’ouvrit et en sortit une carte. « Avec tout mon amour, Angelina » Il sourit en la lisant. Puis en saisit l’objet du mystère derechef bien entouré d’un ruban : un coffret contenant une compile de tous les albums vendus d’Angelina depuis le début à ce jour. Il leva les yeux et la regarda.
-         Angelina !
-         Je peux te le dédicacer si tu le souhaites, dit-elle avec le sourire.
-         Je vais chercher un stylo, dit-il en souriant.
Il revint quelques secondes après avec un stylo.
-         Tiens !
-         A Kevin, mon mari, l’amour de ma vie. Angelina
 
 
Colin Atkinson peaufina tous les détails de son plan avec la complicité d’Hillary. Le jour de la St Valentin Colin était prêt à le mettre en exécution. Avant de partir chercher Jill, il passa un dernier coup de téléphone à Hillary.
-         C’est le jour J. Il est temps de mettre notre plan en action. Ce soir je ferai ma demande à Jill et toi de ton coté…
-         Je la ferai à Devon. Je n’ai pas oublié, rassure-toi.
-         Bien. Nous devrons moins nous voir sauf durant les grandes occasions comme Thanksgiving ou Noel. Mais n’oublie pas, la prochaine fois que nous verrons, nous serons des parfaits inconnus l’un pour l’autre.
-         Je n’ai rien oublié, rassure-toi, mais comment pourrais-je tenir sans toi en moi ?
-         Ce ne sera pas facile, j’en conviens mais c’est pour notre bien. Notre avenir. Quand tout sera terminé nous prendrons mon jet et nous embarquerons sur mon yacht où nous nous marierons et alors toute la fortune des Newman et des Chancellor nous appartiendra.  
-         Comment ferons-nous pour communiquer de la suite de notre plan ?
-         Un de mes hommes te contactera sur ta ligne privée non traçable.
-         Quelle ligne privée in traçable ?
-         Elle devrait te parvenir d’une minute à l’autre.
On frappa à la porte de la chambre d’hôtel d’Hillary. Elle alla ouvrir.
-         Mlle Curtis ?
-         Oui.
-         Voici pour vous.
-         Merci ! Attendez !
Un coursier lui remit un paquet, en échange elle lui remit un billet de 5 dollars.
-         Merci, Mlle.
Le coursier disparu. Elle retourna au téléphone.
-         C’était le coursier. Il vient de me remettre un paquet.
-         Hillary, il est impératif que personne n’ait jamais connaissance de cet appareil. Jamais personne ne doit remonter jusqu’à nous.
-         Rassure-toi, mon sucre d’orge, personne n’en saura jamais rien. Ce sera notre secret. Mais rien que de penser que ce soir je vais devoir coucher avec cette larve et faire semblant d’être excitée…
-         C’est pour notre bien à tous les deux. Moi aussi je suis écœuré lorsque je suis obligé de coucher avec Jill, mais quand nous serons milliardaires nous vivrons encore plein de St Valentin loin de cette ville de paysans qui se prennent pour des bourgeois et nous ferons l’amour dans les plus beaux palaces du monde. Je pourrai même t’en acheter un.
-         Tu m’excite quand tu parles ainsi.
-         Alors continue à l’être car ce soir tu vas en avoir besoin. Je dois raccrocher. Quand nous nous reverrons tu seras Md Devon Chancellor, enfin Hamilton mais c’est un détail et moi je serai le mari de Jill Foster-Abbott- Atkinson.
 
 
 L’Athletic Club organisait une soirée spéciale St Valentin. Presque toute la ville s’y était donné rendez-vous. Angelina et Kevin n’y faisait pas exception.  
-         C’est vraiment un superbe décor, tu ne trouves pas ? dit Angelina lorsqu’ils furent assis à une table une petite reculée au fond de la salle.
-         Oui c’est splendide. Ils ont vraiment mis les petits plats dans les grands.
-          Kevin, mon amour, si jamais tu ne te sens pas à l’aise pour diner dans ce restaurant parce qu’il te rappellerait de pénibles souvenirs avec Chloe, nous pouvons aller fêter la St Valentin ailleurs qu’ici si tu préfères.
-         Non ! Ma chérie, non ! Je n’ai aucun problème à célébrer la St Valentin avec toi dans ce restaurant. Mon amour, mon passé est mort. Il a disparu avec le vent. Tout ce qui a de l’importance à mes yeux désormais se trouve ici et une autre partie à la maison certainement en train de dormir et faire de rêves magnifiques comme seul un bébé entouré d’amour sait le faire.
Angelina sourit.  
-         Avec certainement un chien dormant en petite boule sur le fauteuil près du lit.
Kevin sourit.
-         Ma vie ne pourrait pas être plus parfaite qu’en ce moment.
-         La mienne non plus, dit-elle en souriant.
-         Madame Fisher, me ferez-vous l’honneur de m’accorder cette danse ?
-         Avec plaisir. Mr Fisher, dit-elle en souriant.
Kevin sourit. Il prit la main d’Angelina et ensemble gagnèrent la piste de danse. Ils ne virent pas Devon arriver en compagnie d’Harmony ni Colin avec Jill. Quand ils eurent fini, ils regagnèrent leurs places respectives et la soirée se poursuivit dans une ambiance bon enfant.
Ce n’est que bien plus tard dans la soirée qu’ils se rendirent compte de la présence de Devon et Hillary assis à une table au centre du restaurant.
-         Cette soirée te convient-elle, Hillary ?
-         Eh bien, champagne, caviar, saumon fumé, foie gras, le partenaire idéal pour partager tout ça. Oui, je crois que cette soirée me convient en effet.
Devon rit. Quand soudain, il se leva de table, en fit le tour pour venir se positionner au-devant d’Hillary en mettant un genou à terre. 
-         Hillary Curtis, veut tu devenir ma femme ?
Faignant l’air surprise, elle répondit :
-         Devon, je ne sais quoi dire.
-         Réponds simplement oui ou non. Je ne suis pas doué pour les grands discours, mais je sais une chose en tout cas : je veux passer ma vie avec toi en faisant de toi une femme comblée en te donnant tout ce que tu souhaites. Dis oui s’il te plait, ma jambe commence à être un peu engourdie.
Hillary sourit. Ce que Devon interpréta comme un signe positif, mais en réalité, Hillary souriait car la première étape du plan de Colin prenait forme comme il l’avait prévu. A une exception près. Cela aurait dû être elle qui le demanda en mariage.
-         Oui. Je veux devenir ta femme.
Devon se redressa et enfila au doigt d’Hillary la bague que Katherine Chancellor portait toujours à son doigt.
Tout le monde dans la salle applaudit à tout rompre. Tous sauf Angelina.
-         Eh bien il semblerait qu’Hillary soit parvenue à ses fins.
-         C’était prévisible. Il y’a longtemps que ces deux-là sortent ensemble.
-         Je ne me souviens pas d’elle à l’époque où j’habitais ici. En ce temps Devon sortait avec… Roxanne, je crois.
-         Oui, mais cela n’a pas fonctionné entre eux. Roxanne faisait des allers-retours dans l’est avant de s’y installer définitivement. Entre temps Devon apprit qu’il était le petit fils de Katherine Chancellor et à sa mort elle lui légua l’immense majorité de sa fortune.
-         Et pas à Mack ou à Chance ?
-         Si bien sûr, mais elle estima que Devon avait été lésé bien d’avantage que Chance ou Mack du fait qu’elle avait abandonné son père et qu’à cause de ses actes Devon grandi quasiment sans mère puisque celle-ci était une toxicomane et ignorant qui était son père. Alors que Mack avait sa mère. Certes pas terrible, mais elle aimait sa fille. Quant à Chance, Nina est une mère formidable et il grandit avec l’image d’un père qu’il croyait mort mais qu’il savait l’aimer.
-         Ils sont sortis ensemble dès son arrivée ?
-         Non. Quand elle est arrivée à Genoa, elle fit la connaissance de Billy Abbott, encore marié à Victoria et eut une liaison avec lui. Ce qui provoqua le divorce de Victoria et Billy et la fin de leur amitié. Parce qu’elles s’étaient liées d’amitié. Victoria la fit même embaucher au service courrier de Newman Entreprise avant d’en faire sa secrétaire personnelle. Mais quand JT revint à Genoa City, Victoria réalisa être encore amoureuse de son ex-mari et pardonna à Hillary son acte car selon elle, si elle n’avait pas couché avec Billy, elle n’aurait jamais découvert être mariée à un homme qu’elle n’aimait plus. C’est alors que Devon entra en piste. Il était parti durant quelques temps rendre visite à sa mère et à Neil à Paris et là ce fut le coup de foudre. Mais pourquoi cela t’intéresse autant ? Tout le monde est content pour Devon sauf toi. Pourquoi ?
-         Parce que je n’ai pas confiance en elle. J’ai peur qu’elle ne se moque de Devon.
-         Tu ne la connais même pas.
-         Lily aussi ne l’aime pas.
-         Lily est la sœur de Devon, elle n’aime aucune des filles avec qui sort son frère, mais toi ? Quel est ton intérêt ?
-         Aucun. Je me fais juste du souci pour un ami. Rien d’autre.
-         Un ami, rien de plus ?
-         Bien sur rien de plus. Kevin, que vas-tu imaginer ?
Elle sourit.
-         Serais-tu jaloux par hasard ?
-         Bien Devon et toi étiez proches. Il fut le premier à découvrir ton talent et composer pour toi.
-         Parce que c’est son métier.
-         Quand tu as quitté Genoa City vous étiez restés en relation.
-         Uniquement pour des raisons professionnelles.
-         Ce ne sont pas les producteurs qui manquent à LA pourtant.
-         J’avais un contrat. Chéri, écoute-moi ; j’aime bien Devon, c’est un bon ami. Comme tu dis il fut le premier à me découvrir en tant qu’artiste mais ce n’est pas lui que je kidnappai pour l’emmener en dehors du pays le jour de son mariage. Ce n’est pas lui qui m’a le plus manqué et que je pensais ne jamais revoir. Ce n’est pas à lui que j’ai dit oui devant Dieu et ce n’est pas lui le père de mon enfant. Kevin, je t’aime. Surtout n’en doute jamais.
-         Moi aussi, Angelina, je t’aime.
-         Alors ne parlant plus de Devon et d’Hillary. Après tout il est suffisamment grand pour savoir ce qu’il veut. Et s’il veut Hillary, bien ma foi… Quant à moi, je veux finir cette soirée en compagnie de l’homme le plus merveilleux au monde : mon mari.
 
Kevin sourit. Bien loin d’être finie soirée réserva une surprise aux habitants de Genoa City.
 
Jill Abbott passait cette soirée de St Valentin en compagnie de Colin qui comme nous l’avions dit était revenu vivre à Genoa City après le décès de Katherine Chancellor afin de soutenir Jill dans cette épreuve douloureuse. Colin et Jill avaient déjà été mariés mais Katherine Chancellor lui n’accordant aucune confiance, cela fini par les séparer et à fortiori suite à la fausse mort de Cane. Pourtant Jill était encore désespérément amoureuse de lui, qu’aussitôt revenu elle retomba dans ses bras. Devon venait de demander Hillary en mariage et toute la salle applaudit. Jill plus que tout autre car elle apprit à connaitre Hillary et l’apprécier.
-         Devon ne pouvait pas trouver mieux comme femme pour partager sa vie. Hillary est une femme extraordinaire.
-         Si tu le dis, ma chère Jill.
-         Bon je te l’accorde au début je ne l’appréciais pas beaucoup pour avoir détruit le mariage de mon fils avec Victoria Newman. Mais je dois admettre que Billy a aussi une part de responsabilité dans ce divorce. J’aurais aimé qu’elle épouse mon fils mais elle a rencontré Devon et elle est rapidement tombée amoureuse de lui. Entre temps mon fils a malheureusement retrouvé cette insupportable Mackenzie Browning. Que dirais tu si nous invitions Devon et Hillary à la maison pour célébrer leur engagement ? Cela te donnerait l’occasion de faire sa connaissance.
-         J’en serais ravi naturellement mais il ne m’appartient pas de te dire oui ou non. Très chère, le manoir Chancellor est ta maison. C’est l’héritage de ta famille. Famille à laquelle je n’appartiens pas.
-         Il serait peut-être temps d’y remédier, tu ne penses pas ?
Jill se leva de table, en fit le tour, mit un genou à terre.
-         Colin Atkinson, voudrais tu devenir mon mari ?
Colin feignit la stupéfaction. Il venait de poser le premier pion sur l’échiquier. Son plan qu’il avait si minutieusement préparé venait de connaitre un bouleversement qui n’avait pas prévu mais qui au final jouait en sa faveur.  
Colin sourit intérieurement. Son piège pour devenir le mari de Jill Abbott semblait fonctionner. Celle-ci venait de le demander en mariage. Mais il se convenait de se montrer prudent afin de ne pas attirer les soupçons en acceptant trop rapidement.
-         Jill, je ne sais quoi dire.
-         Dis simplement oui ou non.
-         Oui !
-         Oui ?
-         Oui ! Jill chérie, je veux devenir ton mari.
Jill se redressa et l’embrassa.
-         Je ne m’attendais pas à ce qu’une femme me demande un jour en mariage.
-         Je n’ai pas pour habitude de le faire. Avec mes deux précédents maris ce furent eux qui le firent mais là j’en avais assez d’attendre à ce que tu décides alors j’ai pris les devants.
-         Pour tout t’avouer, ma chère, j’avais l’intention de faire ma propre demande ce soir même.
Il sortit un petit écrin de sa poche et l’ouvrit face à Jill qui poussa un cri à la fois d’effroi et stupéfaction.
-         Colin, non, je ne peux pas accepter, c’est bien trop.
-         Rien ne saurait être assez beau pour la future Md Atkinson.
À l’intérieur se trouvait un diamant de plus de 56 carats. Joignant le geste à la parole, Colin enfila la bague au doigt de Jill suscitant derechef les applaudissements de la salle.
 
Assise au loin, Angelina comme tout le monde assista aux demandes en mariage de la soirée. Cependant quelque chose semblait l’intriguer.
-         Qui est cet homme que Jill vient de demander en mariage ? Son visage me dit quelque chose. Je me souviens l’avoir déjà vu quelque part mais je n’arrive pas à me rappeler où.
-         À part ici même au club, je ne vois pas où tu pourrais l’avoir déjà vu et j’aimerais que tu ne t’approche pas de lui à l’avenir.
Angelina se mit à rire.
-         Tu sais que tu es beau quand tu es jaloux ? Aurais-tu peur que j’en pince pour lui comme tu le crus pour Devon ?
-         Cela n’a rien à voir avec ça. Angelina, cet homme est dangereux. C’est un chef de mafia.
Au mot mafia le visage d’Angelina se ferma. Kevin comprit tout de suite à qui elle pensait.
-         Angelina ! Chérie, non ! Cet individu n’a rien à voir avec ton père.
-         Comment le sais-tu ? Aurais-tu oublié mon surnom quand je suis arrivée à Genoa City et même avant : « princesse mafia » voilà comment tout le monde m’appelait, et ils avaient raison : papa est mort en tentant de tuer un homme. Je pensais qu’il avait changé et que lui au moins se plaisait à Los Angeles, mais au lieu de cela il continuait de tremper dans ses magouilles au point de tuer quelqu’un.
-         Mon amour, nous ignorons toujours ce qui s’est passé. Victor affirme n’avoir jamais rencontré Angelo de sa vie et l’Angelo que j’ai connu n’avait rien à voir avec Colin Atkinson. Il a le sang de sa propre fille sur les mains et n’a pas hésité à kidnapper ses petits-enfants quand il pensa que Cane était mort. Pour cela il fit appel à Caleb, le jumeau maléfique de Cane, qui fit interner Lily dans un asile. Par la suite il découvrit la vérité : ce n’était pas Cane qui fut tué par Blake mais Caleb. Celui-ci travaillait avec sa mère : Geneviève. Au cours d’une dispute avec cette dernière Colin tomba du balcon et ses blessa. Malin il réussit à reconquérir Jill et affrontèrent Jack et Geneviève. Geneviève enferma Colin et Gloria dans la cave à vin de son hôtel particulier. Cane et Jill les sauvèrent, et Colin appris que Geneviève avait vidé ses comptes bancaires. Colin jura de se venger et ordonna de faire exploser le manoir. Après que Jill appris ce que Colin avait fait, elle le fit arrêter et déporter en Australie. Il sorti de prison en faisant chanter Geneviève. Malheureusement Jill lui pardonna et sortit derechef avec lui. Il s’est montré suffisamment malin pour apporter à Jill tout le réconfort dont elle avait besoin après la mort de Katherine. Tout le monde à Genoa City semble avoir oublié ses crimes, Cane et Lily compris mais quelque chose me dit de ne pas avoir confiance en lui et je n’ai pas du tout envie qu’il s’approche de toi ou de Graham.
-         Rassure-toi, je n’ai pas l’intention de m’approcher de lui mais c’est très étrange, plus je l’observe plus je suis sûre de l’avoir déjà vu quelque part.
Kevin sourit tout en la regardant. Elle sourit en rougissant.
-         Qu’est qu’il y’a ? Pourquoi me regarde tu comme ça ?
-         Un homme n’a-t-il pas le droit d’admirer sa femme qui plus est le soir de la St Valentin ?
-         Tu es fou à lier mais je t’aime.
-         Je t’aime, moi aussi.
-         Et si l’on rentrait ? Nous pourrions oublier Devon, Hillary, Jill et son nouvel amoureux pour nous consacrer sur notre amour en allant faire un tour dans notre chambre à coucher. Qu’en dis-tu ?
-         Je me demandais quand tu allais faire ta demande, dit-elle en souriant.