Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 BURLINGTON

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AuteurMessage
Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


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Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 54
Localisation : Paris

Notre feuilleton favoris
Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: BURLINGTON   BURLINGTON EmptyMer 1 Mai - 22:03

La grossesse d’Angelina se déroulait sans soucis, quant à Kevin il était plus que jamais amoureux d’elle. Un matin alors qu’il était à son poste de travail quand Ronan vint le trouver.
-         J’ai reçu un appel de mes collègues de Burlington. Le site internet de l’Université du Vermont a été piraté. Ils aimeraient que tu les aide à trouver le coupable.
-         Quoi ? Pourquoi moi ?
-         Parce que tu es le meilleur dans le domaine. Tu nous as aidé à résoudre pas mal de grosses affaires dont certaines dépendaient de différents départements du FBI. Ta popularité dépasse largement les frontières de Genoa City voire même du Wisconsin.
-         Ok, dis-moi ce que tu sais déjà et je m’occupe du reste.
-         Non, Kevin, je crains que tu n’aies pas compris.
-         Qu’est-ce que je n’ai pas compris ?
-         Tu ne vas pas travailler d’ici. Tu dois te rendre à Burlington.
-         Quoi ? C’est une plaisanterie ?
-         Je ne plaisante jamais avec le travail, tu devrais le savoir.
-         Ronan, Angelina est enceinte, elle est quasiment à terme. Je ne peux pas la laisser seule pour le moment.
 
-         Chéri, je suis enceinte pas malade, dit Angelina en réponse à Kevin lorsqu’il informa de la requête de Ronan.
-         C’est exactement ce qu’il m’a répondu quand je lui ai dit que je ne pouvais pas te laisser seule pour le moment.
-         Il a raison. Mon amour, tu devrais te sentir honoré d’être celui à qui l’on a confié ce travail. Ils doivent bien avoir d’autres informaticiens capables de savoir qui sont ces pirates et que veulent-ils, mais c’est vers toi qu’ils se sont tournés parce qu’ils savent que tu es le meilleur. De plus de ton propre aveu tu n’as pas grand-chose à faire en ce moment à Genoa City.
-         C’est vrai.
-         Alors qu’attends-tu ? Fonce !
 
Kevin sourit.
-         Je ne voudrais pas louper l’accouchement.
-         Il me reste encore un bon mois avant d’accoucher. Je suis sûre que tu auras résolu l’affaire bien avant que notre fille ne pointe son bout du nez.
-         Elle n’a pas intérêt parce que sinon son papa risquerait d’être furieux. Tu m’entends, Priscilla, dit-il en s’adressant au ventre de sa femme, Papa va devoir s’absenter pendant quelques temps mais il fera aussi vite qu’il pourra pour revenir parce qu’il veut absolument être là au moment de ta naissance.
Angelina se mit à rire.
-         Je t’aime.
-         Je t’aime, moi aussi.
Quelques heures plus tard Kevin était dans l’avion pour Burlington.
 
Le travail s’avéra être quelque peu compliqué, même pour Kevin. Ce ne fut qu’au bout du quatrième jour il trouva enfin ce qu’il cherchait. Il poussa un soupir de soulagement et téléphona à sa femme.
-         Ce ne fut pas facile mais j’ai enfin trouvé.
-         Je savais que tu réussirais. Tu rentres bientôt à la maison alors ?
-         Je dois encore me rendre au poste de police en compagnie du doyen de l’université et aussitôt je prendrai le premier avion pour Genoa City.
-         Tu me manques et tu manques aux enfants. Tu manques aussi à Vig.
-         Aux enfants ? dit-il en souriant.
Elle sourit.
-         Graham te réclame presque chaque soir et Pricillia aussi. Elle m’a dit : « Maman, quand est ce que Papa va rentrer à la maison ? »
-         Vraiment, elle t’a dit ça ?
-         Mais oui, elle me l’a dit.
-         Notre fille est vraiment très douée alors.
-         Elle tient de toi c’est normal.
Kevin rit.
-         Kevin, je t’aime. Rentre vite à la maison tu nous manques à tous.
-         Moi aussi, je t’aime. Je serai bientôt de retour. Je dois te laisser maintenant j’ai encore quelques petits trucs à finir avant de rentrer à l’hôtel.
Kevin raccrocha et replongea dans le travail. Au moment où il s’apprêtait à éteindre l’ordinateur l’homme chargé de l’entretien entra. Kevin plongeait dans le travail, ne le vit. L’homme avait une forte corpulence revêtue d’une tenue de travail.
-         Juste une petite minute et je vous libère les lieux, dit Kevin sans toutefois lever la tête.
De par sa position l’homme d’entretien ne pouvait que voir sa chevelure noir jais.
-         Je vous en prie prenez votre temps. Si vous le désirez je peux aller nettoyer le bureau du Président et revenir plus tard.
-         Non, ça va aller, j’ai fini, dit Kevin en redressant sa tête quand soudain…. 
-         Oh mon Dieu !
Kevin pâlit comme s’il venait de voir un fantôme. Ce qui était en quelque sorte le cas.
-         Angelo !
-         Kevin !
-         Qu’est ce tu fais ici ? dit Angelo sur la défensive.
-         Comment ça ce que je fais ici ? c’est plutôt à vous de me le dire. Vous voulez bien m’expliquer ce qui se passe ?
-         Je ne peux pas.
-         Vous ne pouvez pas ? dit Kevin sarcastique.
-         Je ne peux pas, Kevin.
-         Pourtant vous allez le faire. Angelo, vous êtes censé être mort !
-         Et toi tu es censé vivre à des milliers de milles d’ici. Qu’est ce tu fiche dans ce trou paumé ?
-         Répondez à ma question, dit Kevin fulminant.
-         Je ne peux pas.
-         Je ne me contenterais pas d’une telle réponse.
-         Kevin, pour ton bien, fini ce que tu étais en train de faire et rentre chez toi et surtout oublie que tu m’as vu.
-         Vous plaisantez ? Et puis c’est quoi ce nom que vous portez Kenneth Ford, dit-il en faisant référence à l’étiquette sur la combinaison de nettoyage.
-         Je ne peux rien dire.
-         Pourtant vous allez parler. Si ce n’est pas pour moi faites au moins pour Angelina.
-         Angelina ?
-         Angelina, ma femme, votre fille. Vous souvenez d’elle ? dit-il sarcastique.
-         Ta femme ? Tu as bien dit « ma femme » ? J’ai bien entendu. Tu as dit « ma femme » en parlant de ma princesse ?
-         Oui vous avez bien entendu. Angelina et moi sommes mariés.
-         Mariés ? Ma princesse et toi êtes… mariés ?... Pour de bon ?
Kevin commençait à fulminer. Il avait l’impression que son beau-père se moquer de lui en ne répondant pas à ses questions.
-         N’essayait pas de changer de sujet, Angelo, dites-moi plutôt à quoi rime tout ceci ? La dernière fois que nous avons eu de vos nouvelles vous aviez été tué par un mystérieux individu au moment où vous vous apprêtiez à assassiner Victor Newman !
Angelo comprit qu’il n’avait pas le choix et allait devoir répondre à Kevin. Il le connaissait suffisamment pour savoir qu’il n’aurait de cesse de le questionner.
-         Ok, je vais tout te dire mais pas ici, pas maintenant. Et s’il te plait ne m’appelle pas Angelo, pour tout le monde ici je suis Kenneth Ford. Soit gentil de ne pas poser de question pour le moment. Personne ne doit savoir que nous nous connaissons. Je vais donc te laisser finir ce que tu étais en train de faire quand je suis arrivé et aller nettoyer le bureau du vice-président ensuite rejoins moi à mon appartement et je te dirai ce que tu veux savoir.
Kevin soupira.
-         Et vous répondrez à toutes mes questions ?
-         Oui.
-         Vous me le promettez ?
-         Je te le promets.
-         Donnez-moi l’adresse.
Angelo prit le bloc note qui se trouvait sur le bureau du doyen et griffonna une adresse.
-         C’est juste à deux rues d’ici, tu trouveras facilement, dit-il en tendant le papier à Kevin.
 
Une heure plus tard Kevin retrouva Angelo devant son appartement.
-         Kevin, entre je t’en prie ! dit-il en ouvrant la porte après avoir monté l’escalier.
Kevin entra. L’appartement était meublé dans un style simple, épuré, sans fioriture, sans âme. Sans rapport avec son ancien appartement de Los Angeles ou la maison qu’il occupa durant son séjour à Genoa City.
-         Je t’offre quelque chose à boire ou à manger ?
-         Non merci, je veux juste savoir à quoi rime tout ça ? Que faites-vous ici et puis qu’est ce ceci ? dit-il en désignant l’appartement.
-         Ce n’est pas un palace mais cela me suffit.
-         Pourquoi ? À quoi jouez-vous, Angelo ?
-         Je ne joue à aucun jeu, Kevin.
-         Alors pourquoi vous faire passer pour mort ? Est-ce pour échapper aux poursuites judiciaires dans la tentative de meurtre sur Victor Newman ?
-         Non.
-         Non ? Alors pourquoi faire tout ça ? Qu’êtes-vous venu faire ici ? Et à quoi correspond ce nom que j’ai vu sur votre combinaison d’entretien cet après-midi ? À ce propos depuis quand êtes-vous devenu agent d’entretien ?
-         Cela fait beaucoup de question, dit Angelo avec un léger sourire. Je vais tacher d’y répondre mais d’abord donne-moi des nouvelles de ma princesse ? Vous êtes mariés ? J’ai bien entendu ?
-         Angelo, n’essayez pas de vous esquiver. Vous avez promis de répondre à mes questions alors faites-le !  Si vous ne le faites pas pour moi, après tout vous ne me devez rien, faites-le au moins pour Angelina. Elle souffre de vous savoir mort en tentant d’ôter la vie à quelqu’un. Pourquoi avoir fait une chose pareille, Angelo ? Et depuis quand connaissiez-vous Victor Newman ? Qu’a-t-il donc pu vous faire pour que vous tentiez de l’assassiner ? assassiner, Angelo, assassiner, dit-il en appuyant sur chacune des lettres.
Angelo soupira.
-         Je n’ai pas essayé d’assassiner Victor Newman. Les balles étaient des balles à blanc.
-         Quoi ? dit Kevin qui n’y comprenait rien.
-         L’histoire risque d’être longue.
-         J’ai tout mon temps, dit-il en s’asseyant.
-         Tout a commencé à Las Vegas, un soir que Princesse donnait un concert je suis allé jouer au casino. Je venais de perdre un beau paquet d’argent. La somme de plusieurs mois de recette. C’est alors qu’un homme que je ne connaissais pas m’a proposé de m’aider à récupérer tout mon argent. Quand je voulus le remercier il m’a répondu que ce n’était pas nécessaire et il est parti. À ce jour je ne connais pas son nom. Les jours, les semaines, les mois s’écoulèrent. Cette histoire appartenait au passé, je l’avais enfoui au fond de ma tête au point même de l’oublier. Pourtant lui ne m’avait pas oublié. Un jour comme les autres, j’étais occupé à servir les clients de mon restaurant lorsqu’il a débarqué. Je le reconnu et voulu le remercier en lui offrant le déjeuner. Contrairement à ce qui s’était passé au casino, il accepta. Quand je suis revenu le voir après le dessert pour savoir s’il avait apprécié, il me posa beaucoup de question sur ma vie, s’il me satisfaisait, si elle n’était pas trop ennuyeuse, si je gagnais suffisamment bien ma vie…  etc. etc. c’est alors qu’il me parla d’un projet ambitieux : vouloir construire un casino mais non pas à Vegas ou Reno où cela n’aurait été qu’un casino de plus mais à Genoa City ! Genoa City ! Depuis l’annulation de votre mariage à Angelina et toi, je n’avais plus remis les pieds dans cette ville. Alors imagine mon étonnement et mon enthousiasme face à ce projet. Genoa City ayant son propre casino. Casino où j’aurais des parts qui me rapporterait énormément d’argent.
-         Cassino à Genoa City ? Angelo, vous n’êtes pas sans savoir que l’Etat du Wisconsin interdit les casinos. Cela ne vous a pas traversé l’esprit bien sûr ?
-         Evidement j’ai pensé mais l’homme m’avait assuré connaitre en personne le gouverneur et qu’il était d’accord.
-         Admettons. Continuez.
-         J’ai immédiatement dit oui. L’homme m’a alors dit qu’il me fallait rencontrer son patron, ce que je fis deux jours plus tard. La pièce se trouvait dans une des nombreuses tours de Los Angeles. Je ne saurais dire laquelle car l’homme me banda les yeux tout au long du chemin. Je n’ai jamais vu le visage de cet homme : il portait un masque qui cachait entièrement son visage et ses cheveux étaient recouvert d’une perruque. Il avait un accent étranger, australien je pense ou anglais. En tout cas il n’était pas américain. Nous parlâmes l’homme et moi du projet des heures durant et nous tombèrent d’accord sur tout. L’homme me fit signer un contrat mettant noir sur blanc notre arrangement. Ce que je ne savais pas c’est que je venais de signer l’arrêt de mort d’un homme.
-         Victor ?
-         Oui. Victor Newman.
-         Pourquoi ? En quoi cet homme est-il lié à Victor ?
-         Victor avait exactement le même projet ce qui était un obstacle non sans conséquence pour cet homme.
-         Ok, mais en quoi cela vous concerne ? Vous auriez pu les laisser régler leurs comptes tous seul et vous défaire de ce projet.
-         C’est ce que je voulais mais c’était trop tard. J’avais signé.
-         Angelo, voyant, vous aviez signé quelque chose à votre insu cela ne compte pas. Pourquoi n’être pas allé voir la police et tout lui raconter ?
-         Je l’ai fait. Je me suis rendu au poste de police et j’ai tout déballé. Seulement le soir on vint tambouriner à ma porte en me menaçant et menaçant Angelina si je n’exécutais pas les ordres. J’étais pris au piège, Kevin, je ne savais plus quoi faire ni quoi penser. Angelina ne savait rien de tout ça et je devais la protéger comme je l’ai toujours fait depuis sa naissance. Comprends-moi, Kevin, je n’avais pas le choix : je devais tuer Victor Newman sinon on tuerait ma princesse.
-         Mais Victor est vivant en revanche, vous êtes mort, du moins c’est que tout le monde, y compris moi il y’a encore quelques heures, pense.
-         Je sais.
-         Que c’est-t-il passé ? Angelo, vous devez tout me dire, tout me raconter.
Angelo émit quelques minutes de silence.
-         Angelo, je dois savoir si Angelina est en danger j’ai le droit de le savoir !
-         Non ! Non ! Ma princesse n’est plus en danger puisque j’ai fait le nécessaire.
-         Comment !
Kevin commençait à fulminer. Il avait l’impression qu’Angelo ne lui disait pas toute la vérité.
-         J’étais seul, isolé. Je ne pouvais me confier à personne. En allant vivre à Los Angeles j’avais coupé tous les liens avec ma vie d’avant pour faire plaisir à ma princesse. Elle voulut que je sois son manager mais ce travail ne m’intéressait pas. J’ai toujours aimé faire la cuisine, diriger un restaurant, tu te rappelles quand je gérais le Gloworm ? Alors un jour j’ai trouvé une annonce d’un restaurant qui était à vendre dans le centre de la ville. C’est comme ça qu’Il Giardino a commencé.
-         Angelina m’a dit que le restaurant vous apportez un revenu confortable. Est-ce vrai ou lui avait menti là-dessus aussi ?
-         Kevin, je n’ai jamais menti à ma princesse.
-         Excepté pour le plus important : vous faire passer pour mort alors que de toute évidence vous êtes bel et bien vivant.
-         Tu ne comprends pas.
-         Comment voulez-vous que je comprenne puisque vous ne me dites pas tout. Pourquoi êtes-vous impliquez dans la mafia ?
-         Je te l’ai dit j’avais des dettes de jeu qu’un homme a payé pour moi et ne voulait pas être remboursé.
-         Oh je vois, un bon samaritain se trouvait par hasard au casino ce jour-là et parce que votre tête lui plaisait il a payé vos dettes sans rien demander en échange. Bon sang, Angelo, vous auriez dû savoir qu’il y’avait anguille sous roche. Pourquoi un illustre inconnu agirait ainsi s’il n’attendait pas quelque chose en contrepartie ?
-         Je sais et j’ai voulu lui rembourser mais il avait disparu avant que je n’aie eu le temps de poser la moindre question.
-         OK, continuez, que s’est-il passé par la suite ?
-         J’attendais les instructions. Par chance Angelina était en tournée à travers les États-Unis ce qui fit qu’elle ne se douta de rien et quant à moi, je ne savais plus vers qui me tourner vu que j’avais été à la police et j’étais tombé sur des flics corrompus. Les jours, les semaines s’écoulèrent sans que le moindre signe de vie. Je devais donc continuer de vivre comme si de rien n’était jusqu’au jour où l’un d’entre eux vint déjeuner à Il Giardino et me remit les instructions. Je devais contacter Victor Newman à propos du projet de casino à Genoa City. Je devais me faire passer pour un architecte en lui présentant les plans.
-         Attendez, vous voulez dire que Victor savait pour le casino ? Pourtant Victor jure ne vous avoir jamais rencontré.
-         Ce n’est pas tout à fait exact.
-         Je ne comprends pas.
-         Kevin, tout ceci est une affaire très compliquée. Tu ferais mieux de rentrer chez toi et oublier tout ça.
-         Oublier que je vous ai vu vivant ? C’est bien ça ?
-         Oui.
-         Et que bien entendu « j’oublie » également de dire à ma femme, votre fille, que vous êtes en vie. C’est bien ça ?
-         Oui.
-         Intéressant mais non. Il est hors de question que je quitte cet appartement sans avoir eu la fin de mot de cette histoire et il est surtout hors de question que je mente à ma femme.
-         Il ne s’agit pas de mentir mais de ne rien lui dire.
-         Ce qui revient au même. Angelina et moi n’avons aucun secret l’un pour l’autre.
-         Tu dis aimer ma fille pourtant ? Alors si tu l’aimes rentre chez toi et oublie tout ça. Oublie que tu m’as vue, oublie que je suis en vie. Et surtout protège là.
-         Je ne demande pas mieux que de la protéger mais de quoi ? de qui ?
Angelo soupira.
-         J’avais rendez-vous au bar « chez Jimmy. 
-         « Chez Jimmy » ? à Genoa City ?
-         Oui.
-         OK, dit Kevin en s’asseyant. Avec qui aviez-vous rendez-vous ?
-         Victor Newman.
-         Pourquoi chez Jimmy ? Ce n’est pas trop le genre de Victor.
-         Victor tenait à rester discret sur cette affaire et ne voulait pas que cela arrive jusqu’aux oreilles de Jack Abbott.
-         Jack Abbott ? Que vient-il faire au milieu de tout ça ? Il est impliqué lui aussi ?
-         Non. Mon patron semblait bien connaitre le point faible de Victor Newman. Jack Abbott. Il lui fit croire que Jack était aussi intéressé par le projet alors ils tombèrent d’accord pour le lieu du rendez-vous.
-         Je vois. Poursuivez.
-         Je suivi les instructions une à une. Je me trouvais face à un homme que je devais assassiner dans les minutes à suivre. J’attendais un SMS m’indiquant quand et comment je devais m’y prendre pour le tuer. C’est qui ne tarda pas à arriver. Je fis croire à Mr Newman que mon patron souhaiter le rencontrer en personne. Je l’entrainai dans la ruelle et je sortis mon revolver mais avant même que je n’ai eu le temps de comprendre ce qui se passé, je reçus quelque chose dans le dos et m’écroulai sur le sol.   
-         Cela n’a pas de sens. Est-ce Victor se sentit un moment en danger et aurait fait appel à la police ? Celle-ci vous a tiré dessus et vous crut mort mais vous ne l’êtes pas alors vous avez fui en changeant d’État et de nom ?
-         Tu n’y es pas du tout. Je n’ai pas fui comme tu dis. Kevin, tout ce que j’avais en tête alors était de protéger ma fille. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre ce moment et mon réveil à l’hôpital de Genoa. Tout ce que je sais c’est qu’on m’a raconté.
-         « On » Encore un mystérieux mécène ou mieux « ange gardien » ? dit-il sur un ton cynique.
-         Paul.
-         Paul qui ?
-         Paul. L’inspecteur Paul Williams le chef du département de police de Genoa city.
-         Quoi ? Paul Williams ? Vous voulez dire que Paul sait que vous êtes vivant ?
-         Bien sûr qu’il le sait puisque c’est lui qui m’a interrogé à mon réveil et c’est lui aussi qui m’a placé dans le programme avec son ami du FBI. Ils savent que je ne suis pas un meurtrier ; je voulais protéger ma fille.
-         Ronan ? Ronan Malloy ? C’est de lui dont vous parlez ?
-         Je ne connais pas son nom. Toujours est-il que ce sont eux l’idée de me faire changer mon identité en m’inscrivant dans un programme de protection des témoins.
-         Protection des témoins ? Alors Paul et Ronan savent qui a tenté de tuer Victor ?
-         J’ai raconté à Paul tout ce que je savais de cette affaire. Il m’a demandé si j’accepterais de témoigner quand il arrêterait cet homme. En échange il me ferait intégrer ce programme mais personne ne devait savoir que j’étais vivant. Y compris Angelina. L’ami de Paul avait un ami qui lui dit que l’Université du Vermont avait besoin d’un homme d’entretien. C’est ainsi que Kenneth Ford naquit. Angelo Veneziano était mort.
-         Vous disiez ne pas savoir pour qui vous travailliez or vous allez témoigner à un hypothétique procès ?
-         Je saurai reconnaitre l’homme qui m’avait abordé au casino. Quant au chef, même si je ne l’ai jamais vu je le reconnaitrai à son accent australien. Je n’ai pas le choix, Kevin, c’était ou ça ou aller en prison pour de nombreuses années pour association de malfaiteur et tentative de meurtre. Sans oubliez le fait que ces types m’auraient tué s’ils apprenaient que j’étais encore en vie.
-         Et Angelina ?
-         Angelina n’était au courant de rien. Elle était en tournée en Europe au moment où tout cela s’est produit.
Kevin fulmina.
-         Je sais bien qu’Angelina n’y est pour rien ! Elle n’aurait jamais participé à vos sales petites magouilles. Elle est écœurée par ce que vous avez fait et elle le sera encore plus lorsque je vais lui apprendre que vous n’êtes pas mort et je vous ai vu et même parlé.
-         Non, Kevin, ne fait pas ça ! Angelina ne doit rien savoir.
-         Vous ne pensez tout de même pas que je vais lui mentir ?
-         Ce n’est pas un mensonge que de ne pas la tenir informée d’une chose dont elle ignore l’existence.
-         Ah vous croyez ?
-         Oui je le crois. Kevin, ne lui dit rien. Elle ne doit rien savoir. Cela fait partie du marché que j’ai passé avec la police de Genoa City et aussi le FBI.
-         Celui de sauver votre peau au détriment de votre fille en la laissant livrée à elle-même tout en sachant qu’à n’importe quel moment ces assassins pouvaient lui faire du mal.
-         Tu te trompes, si j’ai accepté ce marché c’est aussi pour ma princesse afin de lui la laisser mener la vie dont elle a toujours rêvé.
-         Quitte à lui briser le cœur en vous faisant passer pour mort alors que vous ne l’êtes pas ? Angelina vous aime ; vous êtes son père mais elle ne comprend pas ce qui vous ai passé par la tête en replongeant dans la mafia qui plus est en tentant de tuer un homme ! Elle était bouleversée, perdue. Depuis toujours vous étiez sa boussole. Maintenant elle est tellement écœurée par ce que vous avez fait qu’elle ne veut plus entendre parler de vous. Vous êtes tellement avide d’argent que vous ne pouviez pas vous contentez d’un restaurant qui vous rapportez bien pourtant.
-         L’argent n’était pas le motif. Je voulais aller jouer pour me m’amuser un peu.
Kevin hocha la tête.
-         Beaucoup de gens vont jouer dans les casinos mais ne se liguent pas pour autant avec la mafia.
-         Encore une fois je ne savais pas que c’était la mafia !
-         Vous deviez bien vous douter que quelque chose n’était pas clair. Pourquoi un illustre inconnu paierait vos dettes ? Depuis quand trouve-t-on des bons samaritains dans les casinos ?
-         J’ai fait une erreur dont je paye les conséquences.
-         Une erreur ? non, ce n’était pas une erreur. Vous n’étiez pas obligé de jouer autant.
-         Tu ne pourras pas plus me blâmer que je me suis fait moi-même. Parle-moi de ma fille, tu as dit que vous étiez marié ? Je te croyais marié à Chloé. Je pensais que tu n’aimais pas ma fille.
Kevin prit une profonde inspiration avant de répondre.
-         Chloé et moi c’était une erreur et nous avons fini par divorcer. Quant à Angelina, j’ai toujours eu beaucoup d’estime pour elle et quand j’ai appris « votre mort », j’ai aussitôt pris le premier avion pour LA pour aller la réconforter. L’amitié que j’éprouvais pour elle s’est transformé un véritable amour.
-         Et vous vous êtes mariés ?
-         Oui.
-         Kevin, mon garçon, sache que rien ne pouvait me faire d’avantage plaisir que de savoir marié à ma princesse. Quand j’ai intégré ce programme je m’inquiétais de savoir ce qu’elle allait devenir. Non pas pour sa carrière, ça je savais que je n’aurais pas de soucis à me faire mais plus pour sa vie sentimentale. Elle t’aimait tellement, Kevin.
-         Et je l’aime moi aussi. Maintenant vous savez.
-         Vous avez des enfants ?
-         Oui deux. Enfin un, le deuxième est en route.
-         Alors je suis grand-père, dit-il ému. Fille ou garçon.
-         D’abord un garçon et nous attendons une fille.
-         J’aurais tellement aimé les connaitre… Aurais-tu une photo de mon petit fils ?
Kevin ne répondit pas.
-         Kevin, veille sur ma princesse.
Kevin le toisa.
Angelo ne dit mot. Il savait et comprenait que cela n’aurait servi à rien. Kevin était en colère. Il lui faudrait du temps pour digérer ce qu’il venait de découvrir. Pourtant au fond de lui Angelo comprit, il sut que pour la première fois depuis deux ans, il pourrait enfin dormir tranquille en sachant sa princesse bien aimée en sécurité marié à l’homme qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Kevin sortit de l’appartement sans un regard derrière lui.
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