uelques semaines plus tard, Lucy repartie pour la Géorgie : Mattie n’ayant pas réussi à faire d’elle une des esclaves sexuelles de leur entreprise au grand soulagement de Colin et d’Hillary.
Chance parvint à trouver un avocat pour Chloé après que Brittany Hodges eut été rappelé d’urgence à New-York, et parvint à la faire libérer sous caution.
- Je suis désolée, dit Heather à Kevin et Angelina, j’ai tout essayé pour maintenir Chloe en prison mais son avocat a réussi à convaincre le juge Adams qu’il ne risquait rien à la libérer sous caution.
Après le départ d’Heather, Angelina resta pensive. Les yeux perdu dans le vague. Kevin l’attrapa par sa taille et la fit tourner contre lui.
- Cillia ne risque plus rien. Je ne laisserai jamais Chloe s’approcher d’elle. Je te le promets.
- Pour être honnête ce n’est pas Chloe qui m’inquiète. En réalité elle a agi par cupidité, stupidité et elle mérite de payer pour ce qu’elle a fait mais elle n’est pas la seule responsable. Je veux dire ce n’est pas elle qui a enlevé notre fille. Elle n’était pas là au moment où j’ai accouché. Qui était ce médecin ? Pour qui travaillait il ?
- J’appelle Chloe : elle seule connait la réponse !
Deux heures plus tard, Kevin et Angelina retrouvèrent Chloe accompagnée de Chance, au club où la pancarte à l’entrée indiquée vendu.
- Mon avocat m’a conseillé de ne pas parler avec la partie adverse mais je tenais à vous annoncer moi-même avant que tu ne l’apprennes par quelqu’un d’autre notre futur mariage prévu pour la St Valentin.
- Cela risque d’être difficile si tu te retrouves derrière les barreaux.
- Je n’irai pas en prison. Je suis innocente de ce dont on m’accuse. Je n’ai pas enlevé d’enfant. J’ignorais qu’elle était votre fille.
- Mais tu l’as acheté. Tu as acheté un bébé comme on acheté un sac à main. Mais tu sais quoi, Chloe, n’en parlons plus. L’affaire est entre les mains de la justice et ce sera au jury de décider si oui ou non tu mérite d’aller en prison. Je ne t’ai pas demandé de venir pour reparler de tout ça. Ce que nous voulons, Chloé, ce qu’Angelina et moi voulons…ce sont des noms. Les noms de ceux avec qui tu as fait affaire pour avoir l’enfant.
- J’ignorais qu’il s’agissait d’un enfant volé. Je croyais qu’elle était l’enfant d’une mère célibataire trop pauvre pour l’élever et comme Delia voulait une sœur alors quand cette opportunité s’est présentée je l’ai saisi sans me poser de questions.
- As-tu déjà rencontré la femme qui se faisait passer pour la mère ? dit Angelina.
- Non ! non jamais. L’intermédiaire m’avait dit qu’elle ne souhaitait pas me rencontrer et voulait en finir au plus vite alors j’ai donné la somme demandé pour couvrir les frais médicaux et d’adoption et je suis partie avec Bella.
- Pricillia.
- Pricillia/Bella quelle importance.
- Cela en a pour moi. Pour nous.
- OK, va pour Pricillia si tu y tiens, mais je le répète à l’époque je n’avais aucune idée de qui elle était. Tout ce que je voulais c’était faire plaisir à ma fille et l’aider à gagner ce stupide concours !
- Stupide, oui c’est le mot qui convient, dit Angelina amer.
- OK, admettant que tu dises vrai. Tu dis n’avoir jamais rencontré la pseudo mère biologique.
- En effet.
- Et cela ne t’a pas semblait curieux ?
- Non. Mon intermédiaire m’avait dit que la mère était une adolescente enceinte et la famille, très pieuse était opposée à l’avortement. Elle avait besoin d’argent pour qu’elle et sa famille puisse repartir de zéro dans une autre ville. J’étais moi aussi pressée par le temps, le concours allait commencer : je devais faire vite. Alors j’ai payé le prix demandé sans poser plus de question.
- Quel était le nom de ton intermédiaire, demanda Kevin.
- Je n’en sais rien. Je me suis adressée à une agence : Avaliya située sur la 110th Street.
- Tu ne sais pas ? répliqua Kevin d’un ton sarcastique. Tu as bien du t’adresser à quelqu’un pour avoir un enfant aussi vite.
- Je viens de te le dire : j’ai eu affaire à une agence d’adoption et je n’ai pas retenu le nom de mon contact.
- Et je parie que tu ne te souviens pas non plus de son aspect physique, dit Angelina d’un ton moqueur.
- Je ne l’ai vu qu’une fois ou deux, le reste du temps nous nous envoyons des mails.
- Çà suffit vous deux ! nous ne sommes pas dans un Tribunal. Cessez d’importuner ma fiancée ! elle vous a dit tout ce qu’elle savait si vous avez d’autres questions adressez-vous à notre avocat ! Viens, Chloé on s’en va, dit Chance tout en se levant.
- Attendez ne partez pas, cria une voix en arrivant haletante mais souriante.
- Mattie, qu’est ce on peut faire pour toi ?
- Vous rien, mais moi oui.
- Qu’est ce tu veux dire par là ?
- J’ai su par Oncle Devon que vous alliez bientôt vous marier : toutes mes félicitations. J’aimerais beaucoup que vous organisiez votre réception de mariage ici. En guise de remerciements je vous offre votre gâteau de mariage. S’il vous plait, cela me ferait tellement plaisir.
- Ici mais pourquoi ? Et de quel remerciements parle-tu, Mattie ? En quoi cela te concerne que nous fassions la réception ici ou bien ailleurs ?
- Je suis la nouvelle gérante de l’Athletic Club. Grand-père l’a acheté et c’est moi qui le gère.